Un meuble pour une Maîtresse dominatrice (5)

| |

Je n’en peux plus d’être sanglé dans ma camisole. En effet, je peux, à peine, remuer pour faire circuler mon sang et dénouer mes muscles. Combien de temps, cette Maîtresse dominatrice, va-t-elle me laisser ainsi prisonnier ? Le week-end entier ? Ce n’est pas possible ! Avec ce que je viens d’avaler, je ne vais pas tarder à avoir moi aussi envie de me soulager.

Je les entends rire au loin sans comprendre ce qu’elles disent. Il me semble percevoir une troisième voix de femme que je n’ai pas encore entendu jusqu’ici. Plus claire et légère que dame Prisca, ma Maîtresse dominatrice, ou que la femme dont j’ignore le nom qui s’est servi de moi comme urinoir.

Les voix se rapprochent dans un concert de talons hauts.

  • Je l’ai installé là, annonce dame Prisca en ouvrant la porte de la salle de bain. Lily l’a déjà utilisé à peine arrivée.

 

A la disposition des amies de ma Maîtresse dominatrice!

 

Maîtresse dominatrice

 

Dans la position dans laquelle je suis, il m’est difficile de voir mais bientôt, trois silhouettes se penchent vers mon visage. Il y a Dame Prisca bien sûr, Lily aux lèvres épaisses et gourmandes et une jeune femme toute menue qui doit avoir entre 20 ou 25 ans. Elle a les cheveux tirés en chignon et des pommettes hautes. Ses yeux légèrement bridés me scrutent avec un air froid qui ne présage rien de bon.

Ma geôlière, ma Maîtresse dominatrice, s’adresse directement à moi.

  • Je te présente Lily et Fleur. Je leur ai donné le droit de t’utiliser comme elles l’entendent sans aucune restriction. Moi et Lily partageons des goûts similaires mais Fleur est un peu particulière comme tu vas certainement le découvrir. Elle a amené toute une valise de matériel avec elle pour rendre ton séjour plus intéressant.

 

  • Je peux l’équiper, demande la dénommé Fleur ?

Elle a une voix d’enfant mais il y a quelque chose dans son empressement, dans la mauvaise lueur qui anime son regard, qui m’effraie aussitôt.

  • Attends, fait Lily. Je lui ai fait une promesse et je voudrais la tenir. Je vois qu’il en meurt d’envie. Vous pouvez me le laisser ? Promis, je vous le laisse juste après.

 

  • D’accord, répond Fleur, mais ne traine pas trop. Je vais sortir mon matériel en attendant.

Seul avec dame Lily, Maîtresse dominatrice!…

 

Et les voilà qui s’éloignent, me laissant seul avec le sourire gourmand de dame Lily.

  • Alors mon chou ? Prisca m’a dit que cela fait des heures qu’elle t’a transformé en meuble ? Je t’ai donné à boire mais tu dois avoir faim non ?

Ainsi, je sais très bien ce qu’elle sous-entend par là et je me mets à gigoter dans mes sangles tout en criant autant que je le peux dans mon bâillon. Je tente de lui faire comprendre en roulant des yeux que là n’est pas du tout mon désir mais c’est peine perdue.

La voilà qui dézippe de nouveau sa jupe, la laissant choir au sol.

  • Allons, allons, ça n’est pas si terrible que ça tu vas voir, dit-elle en retirant mon bâillon.

Je n’ai pas le temps d’articuler la moindre supplique, elle me colle entre les dents un cerceau d’acier me maintenant la mâchoire grande ouverte.

  • C’est Fleur qui a amené cet accessoire, très pratique tu vas voir. Tu ne peux pas le voir mais il y a un petit mécanisme sur le côté, quand je tire le petit levier, cela referme ta mâchoire comme ça.

 

…pour assouvir tous ses désirs!

 

Elle joint le geste à la parole et effectivement, la pression sur ma mâchoire se relâche, ce qui me permet de refermer la bouche.

Et quand je veux la rouvrir, hop, je tire le levier.

Et me revoilà la bouche béante.

  • Pour ne pas t’étouffer tu comprends ? Il va bien falloir que tu avales. Personne ici n’a envie d’avoir des WC bouchés.

Je gémis de plus belle en poussant des cris pathétiques, ce qui provoque chez elle un drôle de gloussement gourmand. Je vois ses grosses fesses descendre inexorablement vers moi. Grâce à un autre levier sans doute situé sur le bord de la cuvette, elle ajuste ma position comme la fois précédente en remontant ma tête pour que ma bouche se colle sur ses parties intimes. Mon visage, mon nez, ma bouche ne tardent pas à s’écraser contre son fessier.

  • Je veux sentir ta langue, allez ! Tu as intérêt d’obéir sinon tu subiras bien pire, ça je peux te le promettre. Si tu veux que je prenne ta défense, il va falloir te montrer utile et assouvir tous mes désirs.

 

Récompensé par un cadeau odorant et dur à avaler!

 

J’aventure timidement ma langue dans sa raie, je force et fouille pour atteindre son anus.

Elle a vraiment des grosses fesses, la tâche n’est pas aisée. Elle gigote de plaisir au-dessus de moi, se tortille en rigolant.

  • Allez ! Allez ! N’aie pas peur !

Je me mets à le lécher avec ardeur, cherchant à lui donner du plaisir dans l’espoir qu’elle me prenne en pitié et que cela n’aille pas plus loin. Par chance, son derrière est propre et parfumé. Aussi, je ne sens rien de suspect sous ma langue alors je creuse un peu plus pour montrer mon enthousiasme.

Avec effroi, je sens son anus se dilater soudainement et une horrible protubérance en surgit, nauséabonde, molle et visqueuse. Tout mon corps se cabre, je tente par réflexe de reculer ma tête mais dame Lily a encore ajusté ma position ainsi que ses fesses pour que rien ne gêne le passage. Je ne peux faire le moindre mouvement, mâchoire grande ouverte, je ne peux que recevoir son cadeau qui pénètre dans ma bouche sans que je ne puisse rien y faire.

Dame Lily en gémit de contentement loin au-dessus de moi, je n’y prête guère attention tant je suis horrifié par ce qui m’arrive.

 

Totalement horrifié et tétanisé mais avec une formidable érection!

 

Ma « tourmenteuse » se relève et me regarde avec satisfaction puis commence à jouer avec le levier de l’accessoire qui emprisonne ma bouche, me forçant à mâcher ses déjections.

L’odeur est terrible, je ne sens même pas le goût tellement je suis tétanisé, mon corps ne cesse de tressauter en pure perte dans la camisole. Et pourtant, pourtant je suis pris d’une formidable érection. Rarement, mon sexe n’a été aussi tendu. Je ne comprends pas ce qui m’arrive.

  • Allez, tu dois tout avaler, m’encourage joyeusement dame Lily de ses grosses lèvres, son imposante poitrine gigotant sous son pull. Et après, tu devras me nettoyer avec ta langue en prenant ton temps. Si ma toilette est bien faite, alors j’essaierais de convaincre Fleur d’être gentille avec toi. J’ai vu ce qu’elle a amené, je ne pense pas que ça va te plaire.

C’est à peine si je l’entends, je suis dans un autre monde, je ne sais pas ce qui m’arrive. Je suis à la fois horrifié et terriblement excité. Je comprends juste que le week-end ne fait que commencer.

A suivre…

Previous

Maîtresse Margot, installation de son nouveau soumis (4)

Ma conquête, Maîtresse dominatrice, me met en condition (6)

Next

4 réflexions au sujet de “Un meuble pour une Maîtresse dominatrice (5)”

  1. Même si j’adore le BDSM et cette histoire, utiliser un soumis comme toilettes n’est pas bon pour des raisons médicales et en plus de cela sans son avis.
    Le BDSM est aussi une discipline sexuelle comme les autres mais avec quelques restrictions avec le compromis de deux parties. Cependant, certaines personnes en abusent, c’est le cas de Lily; raison pour laquelle un soumis est destiné à une maîtresse et ne peut être donné à une autre que dans le respect du contrat.

Les commentaires sont fermés.