Esclave sexuel de la DRH

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esclave sexuel

Chapitre 1 : Esclave sexuel

Tel que ça se présente, cela se joue désormais entre vous et un autre candidat. Les membres de l’équipe que vous avez rencontrés ces derniers jours ont été séduits par votre profil mais il me revient de décider qui prendra le poste.
La DRH s’exprime clairement d’une voix douce qui lui donne un air avenant et enjolive son physique commun. Tant mieux ! J’ai besoin de signes positifs pour canaliser ma nervosité. Allez, du calme ! Plus qu’une personne à convaincre. Sois toi-même et ça se passera bien. Tiens, reprends un peu d’eau. Ca donne une contenance et ça peut t’apaiser.
Selon moi, un problème se pose vous concernant : vous êtes certes plus jeune et plus créatif que l’autre postulant, mais vous n’avez pas encore occupé de poste aussi complexe. De mon point de vue, vous engager serait un risque. Je ne suis toutefois pas totalement insensible à votre candidature. A vrai dire, il y aurait une solution assez simple pour m’inciter à reconsidérer ma position : j’ai récemment dû me séparer de mon esclave sexuel. Remplacez-le, et le poste est à vous.

Je reste muet de stupeur. Je laisse passer quelques secondes pour voir s’il s’agit d’une blague, mais son visage reste neutre. Quatre entretiens poussés en deux semaines pour aboutir à cette situation malsaine ! La colère le dispute pourtant à la lassitude de la recherche d’un emploi. Ce boulot est la meilleure chance qui m’ait été donné depuis plusieurs mois et mes droits vont bientôt être amputés de moitié. Je sens l’accablement me gagner et la fatigue engourdir mes sens. Bien sûr, c’est toujours valorisant d’être remarqué pour sa plastique, mais comment en suis-je arriver là ? Qu’est-ce que j’ai raté pour n’être même plus jugé sur mes compétences ? Une voix morne (est-ce vraiment la mienne ?) prononce alors les mots suivants :

– C’est d’accord. J’accepte votre proposition.
– Ne vous emballez pas trop. Ceci reste un entretien. Tu vas devoir me convaincre que tu as le profil idoine pour répondre à mes exigences. Et ta voix d’outre-tombe ne plaide pas en ta faveur. Ne perdons donc pas de temps : déshabille-toi intégralement et rapidement puis mets-toi à genoux devant moi.

Je retire mes vêtements un à un, les pose sur le dossier d’une chaise. Je me sens gauche et honteux. Mon caleçon ôté, je me mets en position. Je regarde la DRH se lever de son siège et arpenter la pièce. Je la vois tourner lentement autour de moi, me détaillant sous toutes les coutures. Elle s’arrête finalement devant moi ; sa main se lève et s’abat sur la joue droite. Je n’ai pas le temps de penser à ce qu’il vient de se produire : d’autres gifles pleuvent sur mon visage.

Je t’avais demandé de la conviction et de la rapidité. Deux choses que tu as délibérément choisi de ne mettre en application. Un soumis doit exécuter les ordres sans quoi, la punition tombe. Tu as donné ton accord tout à l’heure et n’as donc plus le choix : tu es à moi ce soir. A cette heure, tous mes collègues ont quitté le bureau. Personne ne viendra donc nous interrompre. Je vais pouvoir m’occuper de ton petit cul comme je l’entends. Je te conseille une dernière fois d’obéir prestement et totalement à chacun de mes ordres. Dans le cas contraire, je n’hésiterai pas à me montrer particulièrement ingrate et vicieuse.

Tout à son discours, la DRH m’entrave bientôt les mains et les jambes à l’aide de cordes. Un bâillon-boule suit rapidement. Je relève la tête et mon regard tombe sur elle ; elle a enlevé son tailleur et se présente en soutien-gorge, culotte, bas et talons hauts. Je n’aurais pas dû : un violente gifle me rappelle instantanément à l’ordre.

Allez, à quatre pattes ! Et baisse les yeux devant ta Maîtresse !

Mes liens m’empêchent d’obtempérer aussi vite que je l’aurais voulu. Cela me vaut un coup sur la fesse droite. Puis un autre sur la gauche. Et ainsi de suite. J’essaie tant bien que mal de me mettre en position, en dépit de ces sévices. Lorsque j’y parviens enfin, cela ne fait que renforcer son entrain. Me voir me plier à sa première injonction accroît manifestement son plaisir. La souffrance me fait monter les larmes aux yeux mais à ma plus grande surprise, je sens également venir une érection. Mes tentatives pour essayer de la réprimer ne font d’ailleurs que la renforcer.

Une sonnerie de téléphone retentit. La DRH suspend son geste et m’intime l’ordre de ne pas faire de bruit ni de bouger avant de décrocher. Je suis trop sonné pour essayer d’écouter la teneur de la conversation. Alors que la conversation s’installe, elle se met à déambuler autour de moi ; les yeux rivés au sol, je ne voie d’elle que ses talons hauts lorsqu’elle passe devant mon visage. Après plusieurs tours, elle s’assied dans le canapé et étend ses jambes sur mon dos. Je souhaite trouver une position plus confortable afin de reposer mes muscles tendus mais je n’ose pas bouger.

Elle finit par raccrocher, se lève et se met à fouiller dans les tiroirs de son bureau.

J’espère que ce bref répit t’a permis de recouvrer un peu de tes forces. Nous passons à l’étape suivante de cette séance.

Je la sens alors me badigeonner une substance froide autour de l’anus avant de m’y enfoncer un objet ovale en quelques manœuvres rapides. La douleur me submerge aussi rapidement qu’elle disparaît une fois l’objet en place. Après quelques secondes indécises, les coups de cravache reprennent, faisant se contracter mes fesses et multipliant les causes de souffrance. Rester en position devient difficile à mesure que mes forces et ma volonté me quittent. Progressivement, ma lucidité s’étiole au profit de réflexes qui m’auraient paru invraisemblables il y a encore quelques minutes. Mes fesses se mettent à accompagner les coups de fouet, à les attendre avec de plus en plus d’impatience et de fébrilité ; un plaisir de plus en plus marqué naît en moi, provoquant des râles étouffés dans ma gorge. Mon érection, retombée pendant la discussion téléphonique, est quasiment à son paroxysme.

Je crois que tu commences à comprendre. Allonge-toi sur le dos !

J’obéis automatiquement au ton autoritaire et me couche dos au sol. La position soulage mon corps endolori, pour un temps seulement.

La DRH se tient au-dessus de moi. Sa culotte noire se rapproche soudain de mon visage, puis le recouvre totalement. Le tissu ne parvient pas à masquer l’humidité du sexe. Respirer devient difficile ; chaque bouffée d’air fait entrer en moi des odeurs qui emplissent et saturent mon esprit. La culotte entame un mouvement de va-et-vient que mon visage se met à accompagner de plus en plus frénétiquement. Je presse ma langue contre la boule qui me bâillonne dans l’espoir que je pourrai tout de même lécher ce sexe. Le mien est si dur qu’il me fait mal. Je souhaite qu’elle le touche, qu’elle me libère enfin, mais elle n’en fait rien.

Elle se lève au bout de quelques minutes, me laissant pantelant et hagard. Elle m’ordonne de me mettre à genoux, dénoue mon bâillon puis s’assied dans le canapé.

Baise mes chaussures.

Je n’hésite pas. J’embrasse le dessus, lèche la semelle, suce le talon avec fougue et minutie. Puis elle enlève ses chaussures et ma plaque ses pieds sur le visage. A leur chaleur se mêlent la moiteur et les odeurs d’une journée de marche et de piétinement. Ce qui m’aurait peut-être révulsé hier ne fait qu’augmenter mon désir de vénérer ces pieds encore et encore.

Sens-les ! Imprègne-toi de leur odeur jusqu’à ne plus pouvoir penser à rien d’autre ! Maintenant embrasse-les ! Lèche-les !

Je ne suis plus rien qu’une langue et un nez jusqu’à ce qu’elle m’ordonne de m’arrêter et de lui présenter mon cul. Elle m’ôte le plug anal, provoquant de nouveaux soubresauts en mon corps, puis défait mes liens. Je m’affale sur le sol, exténué.

La porte de droite donne sur une douche. Va te laver et rhabille-toi.

Je ramasse mes vêtements, me dirige tant bien que mal vers la porte et m’écroule dans la petite cabine de douche. Je trouve à grand peine la force de faire couler l’eau. Puis je commence à me masturber. Férocement. Je repense à la douleur, à sa culotte, à ses pieds, à ses bas, à ses odeurs ; ma main serre de plus en plus fort mon sexe. Le sperme jaillit comme jamais pendant que l’orgasme m’envahit et me terrasse.

Je reste inerte quelques minutes puis me rince. Je finis par revêtir mes habits et reviens dans le bureau de la DRH, que je trouve assise devant son ordinateur, le visage tourné vers l’écran. Sans me regarder, elle déclare :

Tu es doublement engagé. Tu vas recevoir demain un email de mon assistante te signifiant ta prise de poste. Par ailleurs, tu es désormais mon esclave personnel. Tu vas donc m’envoyer demain matin un email à l’adresse que j’ai laissée dans la poche de ton pantalon. Tu le feras depuis une boite que tu vas créer spécialement pour correspondre avec moi, ta Maîtresse, et qui contiendra le mot esclave dans l’identifiant. Je t’enverrai en retour de mail des instructions sur les conditions de ta servitude envers moi. Tu peux disposer.

Chapitre 2 : le jeu continue

Madame,
Suite à notre dernière rencontre, je me permets de vous adresser cet email afin de vous communiquer mon adresse email. Dans l’attente de lire vos instructions, je vous prie d’agréer l’expression de mes salutations distinguées.

Je lis une dernière fois le message signifiant ma servitude envers la DRH puis l’envoie à l’adresse que celle-ci m’a indiquée lors de notre rencontre. Le style est ampoulé et le contenu expéditif, mais je ne vois pas quoi écrire ni comment me situer par rapport aux derniers événements ; l’entretien professionnel que nous devions avoir elle et moi s’était rapidement transformé en une intense séance de domination au cours de laquelle j’avais été relégué au rang d’esclave dévoué, à ma grande surprise.

Quelques heures ont maintenant passé et une sensation de malaise prédomine en moi. Je me sens sale et coupable de n’avoir rien tenté pour me soustraire à cette situation. Je me retrouve toutefois contraint de la contacter : conformément aux engagements de la DRH à l’issue de la séance, le courriel m’annonçant que le poste auquel je postulais est désormais mien m’a été dûment envoyé.

Sa réponse me parvient en début d’après-midi :
Esclave,
Que dire de ce premier message sinon qu’il est en tout point indigne et irrespectueux de ma personne et de l’attention que je daigne t’accorder ? Crois-tu vraiment que trois lignes insipides et impersonnelles peuvent démentir ton envie de me servir telle qu’elle s’est exprimée hier lors de ton entretien et telle qu’elle s’est manifestée aujourd’hui par le biais de ce message matinal ?
Je prends néanmoins le parti de mettre cette insulte et ce manque de clairvoyance sur le compte de ton inexpérience et suis prête à me montrer magnanime, pour la seule et unique fois. Déroger aux règles qui suivent entraînerait une punition sévère. Celle- ci prendra la forme de souffrances multiples et poussées dans le meilleur des cas, et d’indifférence prolongée dans le pire.
Je suis ta maîtresse et tu m’appartiens. Dans le cadre de cette relation de dominante à esclave, tu es désormais dépourvu de toute identité et n’a plus qu’une fonction : être le jouet de mes envies et besoins.
En tant que tel, tu te plieras à chacune de mes exigences. Celles-ci ne devront être ni discutées, ni questionnées.
Tu recevras ponctuellement des e-mails t’indiquant où et quand me retrouver. Nos séances seront pour moi l’occasion de t’inculquer les notions d’obéissance et de respect dont tu sembles être totalement dépourvu. Ponctuellement, je te demanderai d’acheter des présents ou certains objets, lesquels participeront à ton asservissement. Tout oubli de ta part ou tout achat qui susciterait ma déception, voire mon irritation, provoquera immanquablement une punition sévère.
Tu ne pourras t’adresser à moi que si je t’y autorise ou te l’ordonne. Dans tous les cas, tu ne pourras le faire qu’en me vouvoyant et qu’en ponctuant chacune de tes phrases par mon titre, « Maîtresse ».
Au sein de l’entreprise, nous ne serons pas amenés à travailler ensemble. Ta servitude et ma domination ne viendront donc pas affecter les éventuels rapports professionnels que nous pourrions entretenir. Par ailleurs, nos séances ne devront avoir aucun impact sur nos vies familiales ; je ne te convoquerai donc qu’en semaine, sauf rare exception. Si tu devais avoir un problème et ne pas pouvoir te rendre à une séance, tu me feras parvenir un email suffisamment en avance pour me demander de repousser le rendez-vous. Si j’estime ta requête fondée, la convocation sera remise à une date ultérieure. Néanmoins, ne me sollicite pas trop souvent en ce sens : cela pourrait très vite m’irriter.
Il va de soi, en revanche, que je peux de mon côté annuler les séances à ma convenance.
Je vais te façonner physiquement et psychologiquement. Je t’humilierai, t’insulterai, te battrai, te punirai, prêterai ton corps à d’autre. Tu en demanderas encore, anticipant les positions les plus dégradantes et les plus abjectes. Tu en voudras toujours plus et obéiras à chacun de mes gestes et à chacune de mes intonations. Parfois, mais très rarement, je t’accorderai quelques récompenses fugaces.
Ecris-moi immédiatement que tu as compris ces règles et que tu me serviras selon toutes mes exigences.

Je lis et relis plusieurs fois son message. Ma réponse n’attend pas :
Maîtresse,
Je vous supplie de pardonner le manque de respect qui a caractérisé mon premier message.
Votre sagesse m’a percé à jour : j’essayais de juguler le trouble dans lequel vous m’aviez plongé et de masquer le besoin irrépressible de vous servir que vous avez fait naître en moi. La lecture de vos règles a provoqué chez moi une érection fulgurante qui s’est trouvée renforcée par le souvenir de votre silhouette et des douleurs que vous m’avez infligées.
Je veux plus que tout être votre serviteur et vous prouver que vous n’avez pas perdu votre temps avec moi hier. Je suis convaincu que je peux me montrer digne de vous et repousser mes limites. Je renonce à toute identité en votre présence, accepte dès à présent toutes les souffrances que vous jugerez bon de me faire subir et vous assure de mon implication pleine et entière.
Votre esclave.

Chapitre 3 : ma première leçon

Esclave,
Le temps de ta première leçon est venu. Je t’attendrai à 13h précises aujourd’hui dans la chambre 112 de l’hôtel dont tu trouveras l’adresse ci-dessous.
Une fois entré dans la chambre, tu te dévêtiras, te prosternas à mes pieds et déposeras les deux achats que je t’ordonne d’effectuer et dont tu trouveras des photos en pièces jointes.

Cela fait trois semaines que j’ai pris mon poste et que j’attends ce message, et elle me prévient moins d’une heure et demie avant le rendez-vous ! Comment vais-je pouvoir me procurer la cagoule en cuir qu’elle me demande d’acheter ? Le magasin SM le plus proche est trop loin du bureau pour que je puisse m’y rendre et être à l’heure au rendez-vous. J’aurai d’ailleurs tout juste le temps d’acquérir les bas noirs qu’elle exige. Je lui expliquerai une fois sur place que le délai était trop court. Bon, il faut que je bouge, ou je vais être en retard. Il est treize heures pile à ma montre. Je frappe à la porte de la chambre 112. Sa voix me somme d’entrer. Je me déshabille, pends mes vêtements sur une chaise, dépose un paquet devant elle et me couche à ses pieds. Je me garde bien de lever les yeux ou de parler. Elle ne dit rien et ne bouge pas. Le silence dure, provoquant en moi une angoisse croissante. Finalement, elle déclare :
Comment dois-je interpréter ce que je vois esclave ? Je me suis pourtant montrée très claire dans les emails que je t’ai envoyés : je ne tolère pas que l’on désobéisse à mes ordres et que l’on ne montre pas une motivation totale. Or il n’y a à mes pieds qu’un seul paquet quand j’en attendais deux.
Je t’ai pourtant laissé trois semaines pour prendre tes marques au bureau et t’organiser lorsque je te convoquais. Tu aurais dû avoir toute latitude pour trouver le temps nécessaire à l’achat de deux articles.

Je ne peux rien répondre à ça. La boule d’angoisse se propage de ma gorge à mon ventre. Je l’entends me contourner, prendre ses affaires, ouvrir la porte et sortir. Je reste seul dans la pièce, prostré. La tête me tourne. Au bout d’un temps infini, je me lève, me rhabille, et prends le sac qui contient les bas noirs que j’avais achetés et qu’elle n’a même pas regardés. Je rentre péniblement au bureau et regarde si elle m’a envoyé un courriel. Rien.

Les jours passent, et toujours pas de signes de sa part. L’absence de courriel transforme l’angoisse initiale en douleur sourde qui me mange l’esprit au quotidien. Je passe un temps considérable à consulter ma messagerie tout en donnant le change au boulot et dans ma vie personnelle. Les bas noirs deviennent des reliques qui quittent rarement mon environnement immédiat. Je les garde près de moi pour mieux pouvoir les toucher et les porter à mon visage lorsque l’envie de sentir sa présence autour de moi est trop forte ; je n’ai pas le courage de lui envoyer un email ou de provoquer une rencontre dans les couloirs de l’entreprise. Je voudrais pourtant lui dire à quel point je suis malade de ne pas lui avoir prouvé ma valeur, et ce dès la première séance.

Deux semaines se sont écoulées quand je découvre enfin son courriel, lapidaire. Ce soir, dans mon bureau. 20h30.
Le soulagement le dispute à la peur de la voir me signifier la fin de ma servitude. A l’heure dite, et alors que le dernier employé a quitté les locaux depuis une au moins trente minutes, je me dirige vers son bureau. Je frappe à sa porte, l’ouvre et la découvre vêtue du même tailleur qu’elle portait lors de notre première rencontre.

Ferme la porte, déshabille-toi et prosterne-toi à mes pieds.
Je m’exécute, toujours incertain quant à son état d’esprit ; je dépose également à ses pieds les bas noirs, la cagoule qu’elle avait exigée plusieurs jours auparavant et une offrande – une paire de chaussures rouges à talons hauts que je trouvais magnifique et que je m’étais promis de lui présenter le jour béni où elle consentirait à me convoquer.

Tu n’as pris au sérieux ni les règles édictées dans mon premier email, ni mes ordres ; il te faut maintenant en assumer les conséquences. Je t’assure que tu vas devoir souffrir pour expier les fautes commises à mon encontre. Ce ne seront pas les douces souffrances de la première fois et tu n’auras pas l’honneur de me toucher ou de sentir des parties de mon corps contre le tien. Tu n’as également aucune garantie de demeurer mon esclave sexuel au terme de ces souffrances : je ne statuerai sur ton sort qu’en tout dernier ressort. A genoux.

Je me relève et la vois s’approcher de moi, ses mains gantées de cuir pleines de pinces-à-linge reliées entre elles par une corde. Elle m’attrape la peau du torse en une vingtaine d’endroits et y dispose ses instruments. Une fois la dernière pince en place, elle donne un coup sec à la corde. Les pinces s’arrachent de leur emprise sur mon corps. L’atroce douleur qu’elles suscitent fait naître un hurlement dans ma gorge qui s’éteint avec la claque qu’elle m’assène immédiatement.
Je ne t’ai pas autorisé à émettre le moindre son.

Elle m’ordonne de retrouver ma position, dispose les pinces, tire sèchement la corde. Je crie à nouveau et reçois une autre claque cuisante. A mesure que ces actions se succèdent, je réprime tant bien que mal mes réactions. Mais bientôt, les pinces ne se limitent plus à mon seul torse. La DRH les attache à mes testicules, à mon sexe et à mes lèvres. Ses mains gantées leur donnent alors des petits coups qui me transpercent de douleur et m’arrachent des cris étouffés. La souffrance est pourtant bien faible par rapport à celle que j’éprouve lorsqu’elle tire sur ces pinces pour les retirer. De nouvelles claques viennent ponctuer mes tressaillements et mes cris contenus.

La dernière pince arrachée me laisse dans un état pitoyable. J’ai à peine le temps de souffler que je vois un cierge rouge allumé se diriger lentement vers mon sexe.
La DRH incline le cierge de quelques degrés. La cire fondue tombe sur mon sexe. Cette fois encore, je ne peux me maîtriser. De sa main libre, elle m’adresse une série de claques sèches puis reporte son attention sur le cierge, qu’elle incline à nouveau.
Satisfaite de l’effet produit, elle m’ordonne de me mettre à genoux, s’empare de sa cravache et revient vers moi. Je m’attends à une série de coups sur mes fesses, comme lors de notre première séance ; cela me rassure quelque peu : j’ai déjà été en contact avec ce type de douleur. Je serai plus à même de contenir ma souffrance.

Je t’autorise à parler maintenant. Tu vas compter chaque coup porté et me remercier de te l’avoir administré. Tarder à le faire ou te tromper dans le décompte impliquera de recommencer la série à zéro.

Le coup claque. Je crie de douleur et de surprise lorsque je m’aperçois que c’est la plante du pied droit qui était visé.

Je n’ai rien entendu ! On recommence à zéro !
La cravache s’abat et je hurle :
« Un ! Merci Maîtresse ! »

14 autres coups suivent. Puis quinze au pied gauche. De nombreux autres coups se succèdent ensuite d’un pied à l’autre. La douleur part de ma voute plantaire, gagne mes jambes pour se propager dans l’ensemble de mon corps. Je chancelle et lutte constamment pour ne pas m’effondrer au sol.

Les coups cessent mais je ne m’en rends compte qu’après quelques secondes, associant leur absence au son du pas de la DRH autour de moi. Sa voix résonne soudain à mes oreilles : Avant de me prononcer sur ton cas, je vais te laisser t’exprimer sur ce qui vient de se passer. Peut-être tes propos m’inciteront-ils à t’accorder une ultime chance de me servir.

J’essaie tant bien que mal de me diriger vers elle, toujours à quatre pattes. La voix tremblante, je parviens à dire :
Je vous supplie de me pardonner Maîtresse. Je sais que je n’ai pas été digne de vous au cours de notre rendez-vous à l’hôtel. J’aurais dû être plus attentif et répondre parfaitement à vos exigences. Je suis prêt à endurer d’autres séances comme celle- ci pour vous prouver que mon besoin de vous servir est désormais physique. Je vous en supplie de me donner une seconde chance et de me considérer comme votre plus dévoué serviteur.

Elle garde le silence pendant plusieurs minutes. Puis finit par déclarer : J’ai décidé de te garder comme esclave, provisoirement en tout cas. Tu devras faire continuellement tes preuves. En attendant que je te convoque à nouveau, tu méditeras sur tes fautes. Chaque pas que tu feras ce soir et dans les jours qui viennent déclenchera des douleurs qui te rappelleront ma sévérité en cas de désobéissance. De la même manière, je t’interdis de toucher à la cire sur ton sexe : elle tombera toute seule, progressivement. Tu n’as pas le droit non plus de te masturber ou d’avoir un rapport jusqu’à notre prochain rendez-vous.

Je sais que tu éprouves en ce moment un sentiment de reconnaissance et de soulagement. Comme tu n’as pas le droit de me toucher aujourd’hui, tu ne pourras que lécher et embrasser les chaussures que tu m’as apportées. Je me traîne jusqu’aux chaussures, que j’étreins avec passion. J’alterne alors léchage, baisers avides et remerciements à ma maîtresse pour sa bonté.

Chapitre 4 : suite de la leçon

Agenouillé dans la chambre 112, les yeux bandés, quelques sons discrets me parviennent : le crissement d’une plume sur le papier. Des feuilles que l’on tourne. Le changement de position d’un corps sur une chaise.

Je devine ma Maîtresse travaillant sur ses dossiers.

Elle a pris l’habitude de rattraper un éventuel retard dans ses rapports lors de nos séances. C’est une nouvelle forme de supplice pour moi. Il m’est interdit de bouger ou de faire le moindre bruit. Je dois guetter un éventuel ordre de sa part tout en restant immobile et en gardant mes yeux baissés.

Il y a quelques semaines, je n’avais pas pu m’empêcher de jeter des regards fugaces pour voler des vues de son corps nu qu’elle avait eu la bonté d’exposer. Elle avait rapidement mis un terme à mes manœuvres en me donnant une trentaine de coups de cravache sur la poitrine. Mes tétons avaient ensuite dû endurer la pose de pinces reliées entre elles par une chaine de laquelle un poids.

C’est également depuis ce jour que je dois porter un bandeau sur les yeux, en plus de ma cagoule. Je regrette bien sûr de ne plus apercevoir ma Maîtresse. Mais j’ai mérité cette punition, et je dois l’accepter.

A l’inverse, j’aime ma cagoule. Elle est devenue le symbole de mon asservissement. Lorsque je me présente à ma Maîtresse au début d’une séance et que je la revêts une fois mes vêtements ôtés, je sens mon identité refluer et ma personne réduite à la simple fonction d’objet. Mes préoccupations quotidiennes s’estompent tandis que mon esprit ne se concentre plus que sur une seule idée : la satisfaire. Ma tête recouverte de cuir, je rampe jusqu’à ses pieds et dépose les éventuels achats qu’elle m’ordonne éventuellement d’effectuer. Mais qu’elle m’ait commandé des emplettes ou non, je dispose systématiquement une offrande supplémentaire à ses pieds. Je passe tout mon temps libre à essayer de trouver des idées de présents dignes d’elle – de fait, le tiroir de mon bureau regorge de présents qui, je l’espère, pourraient la satisfaire. Elle ne semble pas les voir et ne me remercie jamais. Ma plus grande récompense est de la voir arborer l’un de ces cadeaux, plusieurs semaines plus tard, lors d’une séance.

Les yeux bandés, je ne peux m’empêcher de détailler son corps par la pensée. La première fois que j’avais rencontré ma Maîtresse, j’avais trouvé son physique commun et peu attirant. Depuis, mon regard a radicalement changé et je vois en elle la plus belle femme du monde. A mesure que j’égrène mentalement les différentes parties de son anatomie, le désir monte en moi : loin d’être des repoussoirs, ses attributs que je jugeais communs sont désormais des sources de fantasme en tant que caractéristiques essentielles et constitutives de ma Maîtresse.

Lorsque je me représente ma Maîtresse, je dois prendre garde de réprimer toute manifestation d’excitation. Cela m’est très difficile car tout en elle éveille en moi le désir de la servir : son parfum entêtant ; le souvenir du contact de son sexe sur mon visage ; le bruit de ses talons claquant sur le sol. Il y a quelques temps, elle avait surpris une érection que je ne parvenais pas à juguler. Plusieurs coups de cravache sur le sexe avaient sanctionné cette imprudence. Une corde avait par la suite enserré mon sexe au repos et mes testicules pour prévenir toute nouvelle incartade. Ma Maîtresse se doit de m’inculquer le respect de ses désirs par tous les moyens qu’elle estime opportuns.

Je l’entends soudain se lever de sa chaise. Mon corps se tend à mesure que je l’entends s’approcher de moi. Elle défait mon bandeau et les liens qui entravent mes mains et mes pieds, puis s’assied sur le lit, jambes croisées. Après quelques instants passés à me toiser, elle se déchausse.

La séance est presque terminée. La prochaine fois, nous attaquerons les choses sérieuses. Avant de partir, je t’autorise à baiser mes hauts talons.

Je me jette sur ses chaussures. Je cherche l’odeur de ses pieds et embrasse avidement le cuir. Je voudrais lui crier que, plus que ces divins objets, ce sont ses pieds que je vénère et rêve de toucher. Ils me hantent. Je ne peux m’empêcher de les rechercher en permanence ou de mes les représenter depuis qu’elle les a plaqués sur mon visage le jour où je l’ai rencontrée. Ils ont laissé l’empreinte indélébile de sa domination sur mon être.
Je me retiens pourtant en me demandant ce que sont les choses sérieuses à venir.

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