La soubrette mâle et ses jeunes dominatrices (21)

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Le regard malicieux de Maîtresse Jessica intrigua les autres jeunes dominatrices, toutes émoustillées par leurs nouvelles acquisitions en instruments pour châtiments corporels et probablement avides d’une réception express.

De mon côté je n’avais rien à attendre de bon en la matière. Ainsi, je me demandais, malgré tout, si elles n’allaient pas sortir pour mon plus grand malheur, un nouvel accessoire d’infortune. En effet, je savais que l’on pouvait trouver dans l’univers de la BDSM des accessoires et instruments, en tout genre, qui permettaient à ses adeptes de s’adonner à leurs pulsions sadiques avec une jubilation toujours plus intense et sans cesse renouvelée.

Tout d’un coup, Maîtresse Jessica rompit le silence avec une solennité peu engageante, de mon point de vue:

  • les filles, peut-être avez-vous pensé que vos nouveaux outils de punition étaient comme la cerise sur la gâteau? Cependant, j’ai pensé qu’en terme de punition corporelle, on pouvait élargir le champ de façon très intéressante, et j’estime avoir trouvé une petite merveille à cet égard! Aussi, en sus de ce nouveau paddle dédié aux corrections manuelles sévères, jugez par vous-mêmes !

 

A cet instant, je compris que mes craintes étaient une fois de plus fondées. De plus, la réaction des jeunes dominatrices fut à la hauteur de ce qu’espérait Maîtresse Jessica, toujours soucieuse, d’une complicité sans faille au sein de leur petit groupe.

 

Découverte du sublime cadeau!

jeunes dominatrices

 

Maîtresse Jessica ne me fit pas languir longtemps, mais elle y mit les formes:

  • Regarde delphine ce sublime cadeau que ta Maîtresse vient de découvrir dans catalogue qui regorge de trésors en tout genre!

L’acquiescement des autres jeunes dominatrices, par leur regard, m’incitait à comprendre que j’allais, de nouveau, devoir exprimer des remerciements pour ce cadeau.

Pourtant ayant encore la faculté d’appréhender le sens des mots, j’avais du mal à assimiler un accessoire estampillé « outil de punition » à un « cadeau »! Cependant, la grande perversité de ces demoiselles me permit de comprendre ce qu’il en était.

Comme je voulais porter mon regard sur l’écran pour contempler l’image prometteuse, j’eus le mauvais réflexe de me relever. En effet, en étant à genoux, je ne pouvais pas visualiser correctement l’écran.

Le rappel à l’ordre fut immédiat et cinglant! Une double paire de claques,  administrée par Maîtresse Jessica, me fit tomber par terre. Elle voulait, peut-être, me faire comprendre qu’elle aussi avait voix au chapitre des châtiments corporels. Je fus très surpris par ce geste car c’était une première confrontation, dans ce registre avec elle.

Sans avoir prononcé une seule parole pour autant, je compris, immédiatement, ce qu’il me convenait de faire. Je me devais d’adopter la posture réglementaire qui, j’en avais peur, risquait d’être la plupart du temps la seule admise en la présence de mes jeunes dominatrices. Ainsi, j’étais résigné, mais effaré par le nouvel article que j’avais eu le temps de voir sur l’écran. Le nom de cet article était : « corset de punition ».

Les vertus du « corset de punition », selon ces jeunes dominatrices!

J’avais l’impression d’avoir le souffle déjà coupé, à l’idée de sentir mon corps emprisonné dans cette étroite prison. Ces demoiselles louaient de leur côté la beauté esthétique de la tenue. Aussi, je devais être à l’unisson de ce concert sadique. Je me sentais, donc, obligé de vénérer ce véritable instrument de torture, si je ne voulais pas aggraver une nouvelle fois ma situation.

Je ne pus, malheureusement que bredouiller des pitoyables  » oh, oh » loin de l’enthousiasme attendu. Cependant, curieusement, cela ne provoqua pas une sanction immédiate. Tout au contraire, faussement indulgente, Maîtresse Jessica reprit le ton doucereux de la pédagogue, en me commentant les vertus de cette nouvelle acquisition.

  • Regarde bien, delphine! Tu n’as peut-être pas bien réalisé à quel point cette offrande, car ça en est une, va te faire pénétrer l’univers de la féminité poussée à son paroxysme! Ainsi, tu vas pouvoir bénéficier de jouissances jusque là inconnues de toi! En effet, on ne devient pas une soubrette zélée en claquant simplement des doigts. C’est un apprentissage long et parfois oui, douloureux, quand il s’agit d’atteindre la perfection, et c’est ce à quoi nous sommes toutes particulièrement attachées.
    Ainsi, le dispositif permet une graduation dans les étapes à suivre, selon la variété des laçages effectués. Les crans les plus serrés conduisent à la perfection dans le maintien et l’assurance d’une démarche toute féminine, qui te fait épouvantablement défaut actuellement. De plus, tu n’auras pas la mauvaise foi de faire fi de la grâce de cette tenue d’un noir éclatant qui suscitera l’admiration et l’envie des demoiselles que tu auras à servir à l’avenir.

Jeu de rôle entre les jeunes dominatrices!…

C’est alors que Maîtresse Camille fit l’ingénue en rétorquant à son amie éducatrice :

  • Mais Jessica, c’est marqué « corset de punition » quand même!

Comme si elle voulait faire preuve de compassion à mon égard!

Dans un jeu de rôle de très mauvais goût, Maîtresse Jessica riposta en feignant l’incompréhension :

  • voyons Camille, aurais-tu oublié qu’il faut parfois souffrir un peu pour être belle? C’est bien ce que l’on recherche pour notre Delphine, n’est-ce-pas? Quand on va la sortir au Club, il faut que ses Maîtresses soient toutes fières de leur propriété. Ainsi, resplendissante dans cet accoutrement, elle sera l’objet de toutes les attentions!

C’était la première fois qu’on faisait allusion à une exhibition publique, et dans un endroit dont la nature ne portait guère à confusion. L’idée me fit tressaillir, sans qu’aucune de mes éducatrices n’y prêtent attention, tout à leur mascarade visant à m’enfoncer toujours plus dans une abjecte humiliation.

Mais Maîtresse Camille insista bêtement ( enfin je garde ça pour moi):

  • ça n’est donc pas une punition donc?

Et tout d’un coup, ça sonnait comme une déception, mais qui n’était que feinte de toute évidence.
Maîtresse Jessica, qui voulait mettre un terme à cette comédie grotesque ajouta, toute guillerette :

  • ah, vous n’avez pas assez bien regardé! c’est que l’esthétique est une chose, mais la fonctionnalité en est une autre! Avec ce petit chef d’oeuvre, on joint l’utile à l’agréable! L’utile, c’est sa fonction éducatrice justement.
    Ce corset met bien en valeur les formes, mais pour obliger à ce que le corps accepte la contrainte nécessaire adéquate, il y a un système de laçages perfectionné qui module le degré de contention. Le stade maximum est délibérément conçu comme une authentique punition tant le corps est comprimé dans son étroite gangue .

 

…mais avec toujours un seul objectif : transformer delphine en soubrette exemplaire!

Maîtresse Anaïs, jusque là silencieuse, sortit de sa réserve et s’esclaffa :

-hum, avec les très hauts talons, quel ensemble harmonieux pour nous offrir un spectacle de rêve en nous régalant de cette silhouette à la démarche si gracieuse.

Il ne restait plus que Maîtresse Nadia pour joindre le concert et clore le chapitre faussement apitoyée:

  • C’est quand même bien dur ! dit-elle pensive.

Elle me lança un regard que j’étais censé interpréter, pour une fois, comme une marque de solidarité face à mon appréhension. Cependant, je n’étais pas dupe et, ainsi, elle se reprit très vite :

  • non, je suis trop bête! Je ne dois pas me laisser attendrir, alors qu’une tâche énorme nous attend. Nous devons faire de delphine une soubrette exemplaire à tous égards, et je suis convaincue que cette fonction punitive sera nécessaire pour atteindre notre but .

Je restais bouche bée devant cette avalanche de paroles accablantes, pris dans cette mise en scène facétieuse, me faisant oublier une des règles de base de mon contrat.

« Plaider coupable » de la part de delphine

Aussitôt, Maîtresse Jessica reprit les choses en main en vociférant, furieuse:

  • delphine, Nadia ne croit pas si bien dire! On ne va pas attendre longtemps pour tester cet instrument de contention à son degré extrême. Cela sera ta punition à venir, pour la raison que tu sais pourtant, mais que tu nous obliges à te rappeler une nouvelle fois! Saches que tout oubli te vaudra des punitions systématiquement plus sévères, à chaque fois, jusqu’à complète satisfaction.

Dans la foulée Maîtresse Anaïs avança d’un pas, brandissant sa cravache. Aussi, c’est promptement que je corrigeais ma faute en devançant son geste vengeur. J’avais pris conscience désormais que tout irrespect d’une quelconque clause du contrat serait considéré comme une faute et réprimée en conséquence!
Ainsi, je me sentais contraint de faire du zèle dans la surenchère en plaidant une grave culpabilité et en prenant bien soin de rester à genoux, tête bien courbée :

  • je vous prie, Maîtresses, de bien vouloir me pardonner pour ma faute inexcusable en ne vous ayant pas formulé spontanément ma vive reconnaissance pour toutes les offrandes dont vous me comblez afin de parfaire mon éducation, qui pour l’instant laisse tant à désirer, ce que je fais maintenant avec la grande sincérité et humilité. J’admets que seule une punition très sévère pourra laver l’affront que je viens de vous faire.

Annonce d’une humiliation publique pour delphine!

J’étais emporté comme dans un tourbillon en déclamant ce lamentable « plaider coupable ». Cependant, au delà du côté humiliant, c’était un peu comme donner le baton pour me faire battre et donner de nouveaux prétextes à mes jeunes dominatrices pour inventer de nouveaux tourments.

Je les connaissais trop bien pour ne pas être conscient de ça. Ainsi, cette appréhension se confirma. Maîtresse Camille tout à son plan en gestation « d’humiliation publique » dont elle n’avait toujours pas explicité les termes, fut la première à sauter sur l’occasion. Championne dans la variation des humeurs, pour mieux fragiliser sa proie, elle joua, cette fois-ci, sur le registre de la compassion :

  • ah delphine, je n’avais jamais été touchée comme ça ! Cet acte de contrition si sincère, ce voeu de nous donner carte blanche, sans restriction pour te façonner à notre guise en nous faisant totale confiance, fait que je ne peux qu’exaucer ton souhait. En ôtant certains de mes scrupules visant à ménager un peu la dureté de la sanction que j’étais en train d’échafauder. Aussi je t’annonce avec la même franchise que ton humiliation publique sera portée à son comble. De plus, avant même que je donne tous les détails pour mon plan, je te révèle que dans le déroulement de ta sortie, vêtue bien sûr, de ta tenue de soubrette, portant les inscriptions déjà confectionnées sur le devant, tu porteras sur le dos, un gros écriteau mentionnant « JE SUIS PUNIE PAR MES MAITRESSES »! Ainsi, je compte sur Nadia pour le rendre aussi rutilant et aguichant pour les voyeurs que possible.

 

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1 réflexion au sujet de « La soubrette mâle et ses jeunes dominatrices (21) »

  1. Merci de continuer cette belle histoire.
    Ça y est Delphine est prête.m, le dressage va pouvoir commencer.
    J’ai hâte de lire la suite.
    À bientôt mes Chères Maîtresses

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