Premiers pas vers la soumission à une femme dominatrice!

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Un message reçu!

J’ouvre ma messagerie, plein d’espoir. Oui, c’est elle ! Eliane. Madame Eliane comme indiqué dans son annonce. Surement pas son vrai prénom, sans doute un pseudo, mais qu’importe, elle m’a écrit.

J’avais un peu hésité à répondre à son annonce. Pourtant, elle avait l’air faite pour moi:  « Débutant accepté si bonne motivation ».

C’est sûr que je suis motivé. Je rêve de soumission depuis tellement de temps, qu’il serait temps de voir…si j’aime vraiment ça. Juste pour être sûr. Pour ne plus gaspiller tant de temps à fantasmer devant un écran. Connais-toi toi-même ! Disait le sage. Il faut bien que j’expérimente pour arriver à me connaitre.

Le message est court. Il faut que je donne mon numéro de téléphone. Normal. Avant d’envisager une rencontre, il faut bien discuter. Pourtant mon cerveau se met à s’emballer. Et si c’était une arnaque ? Et si c’est un piège ? un guet-apens !

Respire, calme-toi. C’est juste un numéro de téléphone pour discuter. Je n’ai encore rien fait de répréhensible. Il me faut quand même bien une heure pour me décider à envoyer mon numéro. Et aussitôt le message envoyé, je frissonne en regardant mon portable toutes les minutes, assuré qu’il va se mettre à sonner d’un instant à l’autre. Comme si Madame Eliane n’avait rien d’autre à faire que de me contacter …Je ne serais pas un peu trop arrogant pour faire un bon soumis?

Convoqué par Madame Eliane!

soumission

 

L’attente est longue. Très longue. Interminable. Je sursaute à chaque sonnerie, à chaque notification. A chaque fois, je me jette sur le téléphone. Cela fait maintenant deux jours et toujours pas d’appel de Mme Eliane.

Son appel me prend par surprise. Je suis dans la rue. J’ai l’impression que tout le monde m’écoute. J’essaie de m’isoler.

« Bonjour Madame, merci de me téléphoner », dis-je de ma voix la plus suave possible. Echec lamentable. Ma voix est rauque et sèche, trahissant mon état de stress.

Mon interlocutrice a par contre une voix claire, fluide, agréable même. Elle n’est pas brusque mais elle mène la discussion avec précision et autorité. J’essaie de répondre de mon mieux. Oui, j’ai bien répondu à son annonce, non je n’ai que très peu d’expérience dans le domaine de la soumission, oui, je suis prêt à apprendre.

L’entretien se termine, Madame Eliane me convoque ce samedi pour 15h dans un parc du XVème.

En avance, au rendez-vous!

Je suis en avance. En effet, j’ai prévu de la marge. Ainsi, j’ai un bon quart d’heure d’attente. Je m’assois sur un banc et sors un livre pour me donner bonne contenance. Cependant, je n’arrive pas à enchainer deux phrases. Mon cerveau est en surchauffe. Je regarde l’heure toutes les minutes et chaque fois qu’une femme se profile dans l’allée, mon cœur s’emballe. Je n’ai qu’une description qui pourrait convenir à beaucoup de passante. Elle en sait beaucoup plus sur moi. Je suis en pantalon beige, veste bleue et sac à dos.

Il me semble que tout le monde lit dans mes pensées, que tout le monde sait ce que j’attends :  « C’est lui le petit soumis qui vas rencontrer pour la première fois sa Maîtresse ! C’est lui qui va se faire dresser !… »

J’espère qu’elle va me plaire.

Sa recherche, sa voix ont fait naitre tellement d’espoir et d’envie que j’ai peur d’être déçu. Est-ce que c’est égoïste comme pensée ? Un soumis devrait aimer sa Maîtresse, mais est ce que je pourrais être soumis si je ne suis pas ébloui par ma Maîtresse?

Et l’inverse peut être vrai. Et si je ne lui plais pas ? Et si c’est un piège ?

Décidément, ça recommence…je me pose trop de questions. Je n’aurais pas dû venir si tôt.

L’heure tourne, et il est déjà 15 heures passées de 10 minutes. C’est bien sur normal qu’une femme dominante ne soit pas soumise à la ponctualité envers une si petite chose que moi. Cependant, je ne peux m’empêcher de craindre une annulation. Peut-être m’a-t-elle observée de loin, et je n’ai pas été à la hauteur de ses attentes?

 

Enfin, la Rencontre…

Soudain, mon téléphone sonne. C’est elle ! Je décroche fébrilement. Madame Eliane m’indique vers où me diriger. Vers la seine, en bas du parc. Je suis ses instructions et m’approche d’une femme en discussion téléphonique qui visiblement est en train de me guider vers elle.

D’un sourire, elle me fait comprendre que la balade est terminée, que je suis arrivé à destination. Je raccroche soulagé et épanoui. Madame Eliane est devant moi et en un instant, toutes mes craintes s’envolent. Madame Eliane est un peu plus petite que moi malgré ses petits talons. De longs cheveux chatain-blond attachés en queue de cheval, des yeux noirs, un visage agréable épanoui, ne dégageant ni dureté ni brutalité. Elle porte une veste cintrée laissant deviner un corps svelte, et un jean moulant des jambes fines. J’avais déjà noté de loin, en parfais fétichiste, la jolie paire de bottines.

J’avais secrètement craint de rencontrer une femme bardée de cuir, caricature de la dominatrice. Non pas que cette image ne fasse pas partie de mes fantasmes, mais j’espérais rencontrer une femme normale, une femme comme toutes les femmes que l’on croise dans la rue. A quelques détails prêts…

Madame Eliane pouvait être n’importe quelle promeneuse de ce samedi après-midi. Elégante, athlétique, elle se promène avec un homme un peu plus jeune qu’elle.

 

Le choix : accepter la soumission ou partir…

Pourtant, lorsque je sens ses yeux se poser sur moi, je sais bien que je ne suis pas en face d’une jeune femme romantique.  Elle calcule, mesure, planifie. Un léger sourire me fait espérer une sentence favorable et quelques mots bienveillants.

  • Je respecterai ta vie professionnelle, pour le reste, tu seras à ma disposition. Tu débutes, je t’éduquerais. Je ne suis ni violente ni sadique. Mais j’exige obéissance et soumission. Tu connaitras les larmes, la souffrance, les privations, l’abandon. Tu seras en mon pouvoir, je ferais de toi ma chose ! Je suis garée à 100metres. Si tu acceptes ce que j’ai prévu pour toi, tu as 5 minutes pour monter. Réfléchis, tu ne pourras pas faire marche arrière !

Bienveillance, bienveillance, c’est vrai que ce n’est pas pour ça que j’ai décidé de la rencontrer. Par contre, le message est clair, limpide. Si limpide que je n’aie rien à répondre. Je la regarde se diriger vers les voitures en stationnement. Elle marche tranquillement, féminine, irrésistible. Une déesse qui vient de décocher sa flèche, sure d’avoir fait mouche.

J’aime cette sensation d’être à la croisée des chemins. J’ai une décision à prendre. A gauche, je suis libre, je vais et je viens ou je veux, quand je veux. A droite : des larmes, de la souffrance…et cette femme qui m’envoute. Je suis debout sur la falaise. Je fais semblant d’hésiter. J’ai 5 minutes. Elle ne s’est même pas retournée.

 

En route vers l’inconnu, vers la soumission…

4 minutes 50 secondes plus tard, j’ouvre la porte passager d’une petite citadine. Je m’assois, le cœur battant à 100 à l’heure, referme la porte comme on referme un cachot.

  • Alors ?  Je t’ai fait peur ? me demande-t-elle en souriant. J’espérais bien te ramener chez moi ! Ouvre la boite à gant, prend le sac. Mets le collier. Attache-toi, on est parti.

Le collier ressemble à un collier d’esclave. En cuir et en métal. Très joli, il me fait forte impression. Le système de fermeture est une sorte de clips. Facile à mettre. Je m’aperçois immédiatement qu’il est très difficile à enlever.

Madame Eliane me prend la nuque et m’oblige à me pencher, le front contre ses cuisses. Je sens qu’elle manipule le système de réglage du collier pour qu’il s’adapte parfaitement à mon coup.

Satisfaite, Madame Eliane m’ordonne de m’attacher. Elle démarre et se faufile dans les petites rues. Désireux de faire bonne impression, je me tiens sagement sur mon siège. Je me demande si de l’extérieur, les passants voient le collier.  En quelques minutes, la voiture arrive devant une porte de garage sous terrain d’un immeuble récent. La porte s’ouvre sur sa commande, et la voiture est avalée dans la pente.

Je suis chez elle. Dans son antre. Dans sa grotte. Je n’ai pas eu le temps de lire le nom de la rue, de me repérer. Le garage est sombre, désert. Elle sort du véhicule et se dirige vers la sortie. Je la suis.

 

Arrivé chez elle dans son antre…

Ses pas claquent contre le sol de béton.

Elle pousse de lourdes portes coupe-feu, et l’on se retrouve dans un petit sas sur lequel donne la porte d’ascenseur. Sans appuyer sur le bouton d’appel, elle s’adosse à la porte et me regarde malicieusement. Je me sens comme une souris devant le chat. Une souris qui va se faire dévorer.

  • J’aime ce moment. J’ai toujours aimé ce moment ! me dit-elle.

Ou plutôt se dit elle, car je n’ai pas l’impression qu’elle s’adresse à moi. Elle ferme les yeux, respire lentement. Je suis sidéré de l’assurance de cette femme !  Plus petite que moi, seule face à face avec un inconnu, elle ferme les yeux sachant pertinemment que je n’oserais jamais poser mes mains sur elle. Pourtant je suis débutant. Je pourrais craquer puis prétexter une erreur de débutant, clamer mon ignorance pour me faire pardonner. Mais je suis déjà vaincu. Je suis un soumis. Cette femme l’a vu, l’a compris. J’ai honte d’abandonner si vite, sans même avoir été cravaché ou fouetté. Cet instant d’attente me parait interminable. La présence du collier me rassure. J’ai accepté la soumission. J’ai la sensation d’avoir encore contrôle.

Enfin, Madame Eliane appelle l’ascenseur. Nous montons au 4eme, dernier étage. Madame ouvre la porte et me laisse entrer le premier. Un témoin de la scène croirait qu’une femme invite un amant d’un soir. Rien d’anormal.

Madame referme la porte. A clé. Je l’ai remarqué mais n’ai pas osé en demander la raison. Ni même esquisser une petite plaisanterie. Ce n’est pas le moment…

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