Comme mes Maîtresses venaient de l’exiger, je file me laver. Prendre une douche et frotter mon corps avec un gant réveillent les douleurs de tout ce que j’ai subi en moins de 24h ! Je pense à bien nettoyer mon gland et mon prépuce, puis mes fesses, introduisant un doigt savonneux dans l’anus, qui lui aussi me brule un peu. En me rinçant, je décide de ne pas me laver la bouche pour garder à mon palais ce goût si fort, mélange d’urine et de cyprine de Maîtresse Maura !
Une fois séché, je m’installe à genou sur le coussin qui se trouve au milieu du salon, prenant la position front à terre, dos cambré, cul relevé et jambes écartées. Et je suis en attente. Je sens l’air passer sur et entre mes fesses, je sens mes couilles douloureuses, mon corps meurtri.
J’entends mes Maîtresses vaquer à leurs occupations. Ainsi, elles se lavent, s’habillent, vont et viennent en se parlant parfois. Si l’une passe près de moi, je sens son regard se poser sur moi. Aussi, parfois, je reçois une claque bien sonnante sur mes fesses. Je peux sentir, aussi, un pied nu qui vient jouer par derrière entre les jambes avec mes couilles, mon sexe. Ensuite, la Maîtresse dominatrice repart. Moi, je reste en attente avec pour bruit le seul écho de leurs conversations dont je perds le sens, n’étant plus sensible qu’à leur musicalité.
Fessé par Maîtresse Laure!
Puis, soudain, je vois apparaitre des bottes noires luisantes à côté de moi. Je reconnais la voix de Maîtresse Laure. Elle me demande de me mettre en appui sur mes bras, en relevant mon dos, de façon à Lui servir de siège. Ensuite, elle s’assied sur mon dos en me chevauchant. Et, là, elle commence à m’asséner une fessée bien rythmée qui m’amène à crier pitié, à gémir! Cependant, comme Elle me chevauche, je sens ses jambes qui se resserrent comme un étau qui me tient bien sous Son emprise.
Quand la fessée s’arrête, je sanglote!
- Quelle chochotte tu fais, Minable ! : m’assène Maîtresse Laure, puis s’adressant à Maîtresse Maura :
- Bon, on n’a pas que ça à faire ! Ce con nous a fait perdre une partie du week-end ! Il faut qu’on rattrape le temps perdu. Tu as bien ramassé ses papiers, ses cartes, son adresse ? OK ! Alors on le prépare pour sa journée et on se casse !
Là je sens que coule sur ma raie culière un liquide froid, du gel je suppose, que des doigts rapides font pénétrer dans mon trou en pressant pour qu’il s’ouvre bien. Pendant que Maîtresse Laure me tient fermement, un plug plus gros que ce qui m’a pénétré jusque là se pointe sur mon oeillet. Ce dernier résiste en vain car Maîtresse Maura après avoir joué à pousser doucement me l’enfonce violemment m’arrachant un hurlement. Maîtresse Laure avait anticipé ma réaction, de sorte qu’Elle ne tombe pas quand j’essaie de me relever pour fuir, bloquant mon geste inconsidéré.
Confiné dans un réduit pour la journée!
La douleur est là, maintenant, et le plug est bien mis dans mon anus.
- Relève-toi ! Et suis moi ! : ordonne Maîtresse Maura.
Je sens au ton de la voix qu’Elle n’a pas envie de perdre son temps ! Je me retrouve dans un réduit où la lumière n’entre que par des marches d’escalier. On tient debout d’un côté puis très vite il n’y a plus hauteur d’homme. Là, à genoux aux pieds de Maîtresse Maura, je dois donner mes poignets pour qu’elle y mette des bracelets. Ensuite, elle m’en met aussi aussi aux chevilles.
- Regarde bien la pièce pour prendre tes marques, me dit-Elle, car après tu n’y verras plus. Je vais t’installer sur la paillasse que tu vois là. Des chaînes t’empêcheront de vouloir t’en aller et aussi de pouvoir te branler. Tu auras juste un peu de jeu pour ne pas avoir de crampes, et pour pouvoir boire, au bol que j’ai posé à côté de la paillasse. Tu le vois ? Car il te faudra , si tu as soif, tendre les mains et trouver le geste intelligent pour boire. Tu devines ce que c’est ? J’ai pu te garder un peu de mon bon jus intérieur, et Laure y a rajouté quelques crachats. Mais ne sois pas étonné, ce sera froid quand tu le boiras. On va te laisser, passe une bonne journée en pensant à tes Maîtresses, qui te font l’honneur de bien vouloir s’occuper de toi. Maintenant présente-moi ta tête que je te mette une cagoule avec un seul orifice celui de la bouche !
Souvenirs de Maîtresse Laure lorsqu’elle était mon élève…
Et me voilà, de nouveau avec la cagoule, aveugle, pratiquement sourd, attaché à ma paillasse. Et c’est un grand vide ! Je comprends que je me retrouve seul ! Sans qu’Elles m’aient dit jusqu’à quand, et ce qu’Elles veulent bien faire de moi… Mais, brisé par les émotions, malgré la douleur que j’ai à l’anus avec ce plug qui me distend les muscles et m’emplit, je finis par sombrer dans un sommeil profond.
Quand je me réveille, je ne sais combien de temps j’ai pu dormir ni quelle heure il peut être.
Peu à peu, je prends conscience de ma situation présente. Ça doit faire à peu près 24h que ma vie a basculé, que cette rencontre impromptue m’a fait plongé dans quelque chose que je ne maîtrise plus. Il ne fait aucun doute qu’Elles ne vont pas me lâcher. Que va-t-il m’advenir ? Malgré les douleurs qui m’élancent quand je bouge, je me sens plus reposé. Dans mon esprit me reviennent ces moments si forts vécus en quelques heures, et je me mets à bander très fort.
Je me souviens par bribes du conflit en classe qui avait fait que je voulais des sanctions contre Maîtresse Laure, quand elle était ma jeune élève. Je me souviens d’une fille égoïste, hautaine, avec ses professeurs comme avec ses camarades. Cependant comme elle était riche, toujours vêtue sexy et chic, elle était, toujours, très entourée, par des filles et des garçons. Une fille brillante, mais qui ne foutait rien. Il avait suffit d’un échange vif en classe pour que cette insolence m’amène, par exaspération, à demander son exclusion du Lycée, à quelques mois de son Bac.
…et moi un professeur inexpérimenté!
Elle avait 18 ans, et moi 29. J’étais un jeune professeur inexpérimenté et je croyais qu’il fallait tout maîtriser pour être un bon professeur. En fait, je fuyais mes peurs, les désirs que je ressentais pour certaines collègues ou pour certaines élèves. En fait, par déontologie, je ne voulais pas les montrer. De plus, par peur, je finissais par me cacher à moi-même, même cela me mettait dans des états survoltés.
Au fait, avais-je désiré Maîtresse Laure à cette époque-là ? Elle avait tout pour ça, et Son dédain ou Son mépris ne faisait que renforcer cette attention que j’avais pour Elle. Cependant, son attitude de sale adolescente capricieuse, et son comportement de riche fille à papa éloignait le désir et me faisait éprouver un acharnement haineux contre ce qu’Elle représentait.
Là, maintenant, sur ma paillasse, tout était changé, c’est le désir pour Elle depuis le premier jour qu’Elle était entrée dans ma classe, qui me remontait, ce qui était enfoui et que je ne m’étais jamais avoué.
D’autres facteurs avaient du jouer! Cependant, peut être était-ce la source de ce qui me poussait à rêver de Femmes autoritaires, à lire des romans SM, à regarder des films porno SM? Cependant, je n’avais jamais osé aller jusqu’à chercher à rencontrer une Dominatrix qui aurait pu me fait découvrir ce monde auquel j’aspirais en fantasme et qui m’était resté inconnu, jusqu’à hier !
Attente dans l’angoisse du retour de mes Maîtresses!
Je me demandais ce que Maîtresse Laure, qui devait être restée la peste que j’avais connue, me réservait, avec son amie. Ainsi, elles avaient pris mes papiers et mes coordonnées. De plus, j’étais enfermé et je me demandais quand elles allaient me libérer. Comment ferais-je pour aller à mes cours ?
Je me sentais honteux en pensant à ce que j’étais devenu en quelques heures. Cette soumission changeait mon propre regard sur moi et m’ôtait toute considération. Au fonds, je n’étais qu’in minable petit puceau branleur, et le reste était dérisoire !
Soudain, je me rends compte que j’avais soif. Aussi, je me mets sur le flanc puis je vais à tâtons chercher le bol pour boire, par petites gorgées. Effectivement, froid, ce n’est pas la même chose, et je ne peux pas dire que j’appréciais ce nectar comme j’aurais du, mais j’avais soif !
Puis l’attente reprend, avec l’angoisse qui commence à monter ! Et si Elles avaient un accident, qu’adviendrait-il de moi ? Et quand Elles seraient de retour, qu’allais-je devoir subir ? Je commence à me demander si ce que je viens de vivre n’est rien en comparaison à ce qui m’attend. Plus j’y pense et plus l’effroi me gagne. Pourtant, paradoxalement, je ne peux m’empêcher de penser que j’ai, enfin, trouvé la seule chose qui me fait, réellement, fantasmer. Ainsi, je commence à ressentir un sentiment de reconnaissance voire un début d’adoration envers mes Maîtresses. En fait, je ressens des sentiments très contradictoires : angoisse, désir de fuir, de leur échapper, et un bonheur béat !
Je sens tout un coup qu’on me bouscule avec un pied botté qui me tape dans les flancs, et quelqu’un s’accroupit pour s’assoir sur mon visage « cagoulé », des fesses venant m’étouffer et m’empêcher de respirer… De nouveau, je ressens des émotions contradictoires. Je suis content car elles sont revenues et s’occupent de moi, mais aussi l’angoisse urgente car je n’arrive plus à respirer suffisamment.