Comment je suis devenu l’esclave obéissant de ma rédactrice en chef …
Guillaume était nerveux. Il savait que la rédactrice en chef allait lui demander de venir dans son bureau d’un moment à l’autre. C’était toujours ainsi que ça se passait quand on lui proposait un papier. Guillaume était arrivé dans le journal six mois plus tôt, grâce à un ami qui avait réussi à le faire rentrer. Jusqu’alors, il lui avait semblé que personne n’avait remarqué son arrivée. Cela lui allait assez bien, il végétait tranquillement, donnant des coups de main de temps en temps, sans trop se fatiguer.
Et puis, la semaine dernière, Erica, une jolie blonde qui s’occupait de la rubrique « Société » lui avait demandé de traiter un sujet, une connerie sur la mode des sextoys. Trois paragraphes. Trois malheureux paragraphes, qui lui avaient demandé trois nuits blanches. Il était satisfait de son travail, mais quand Erica lui dit que Mlle Berthier, la rédac’ chef, allait l’examiner personnellement, il attrapa illico une bonne suée : on la disait impitoyable.
Mademoiselle Berthier, rédactrice en chef
Il lui avait à peine parler depuis qu’il était là. Quelque fois, il lui avait servi un café, et bredouillé quelques paroles ineptes pour tenter d’attirer son attention. Mais dès que le regard de Mlle Berthier se posait sur lui, il perdait tous ses moyens. Il ne savait pas si c’était son statut hiérarchique ou sa beauté glacée de femme fatale qui le déstabilisait le plus, mais une chose était sûre, elle lui faisait perdre tous ses moyens en un clin d’oeil. Et elle ne lui avait prêté aucune attention.
Du moins le croyait-il. La volonté de Mlle Berthier d’examiner elle-même son travail l’interrogeait. L’avait-elle remarqué ? Se souvenait-elle de son nom ? Il avait bien produit quelques articles dans des revues de seconde zone, mais rien de bien attrayant, elle ne devait pas être au courant. Lui- même ne la connaissait pas très bien. Elle était jeune pour une rédac’ chef, très jeune même, son ascension rapide avait fait jaser. D’autant plus qu’elle était fille d’un financier connu. Mais son professionnalisme avait fait taire les mauvaises langues.
Guillaume sursauta quand Erica vint le prévenir que la chef l’attendait dans son bureau. Puis, il se leva machinalement en essayant de ne pas prêter attention à son coeur qui s’emballait déjà.
Convoqué par la rédactrice en chef dans son bureau
Mlle Berthier était assise derrière son bureau. Son tailleur noir lui donnait une allure très chic, comme toujours, et ses lunettes renforçaient son air naturellement sérieux. Elle désigna la chaise à Guillaume, qui s’assit en s’éclaircissant la gorge avant de murmurer un « merci » –
- Heu, merci, dit-il, en tentant de parler un peu plus fort.
Elle le dévisagea quelques secondes, qui parurent interminables, avant de saisir une feuille sur son bureau et de reprendre brusquement :
- Bien. J’ai lu ton travail, Guillaume. J’irai droit au but : c’est de la merde. Je me demandais ce que tu foutais dans ce journal, et maintenant je sais : tu fais de la merde.
Guillaume sentit ses aisselles s’humidifier brusquement, tandis que sa bouche semblait désespérément sèche. Les yeux de Mlle Berthier le scrutaient, droits dans ses yeux à lui. Il entreprit de briser le silence qui s’était installé :
- J’ai pourtant.. Ecoutez, je… Désolé mais…
Guillaume s’arrêta net. Il avait de plus en plus chaud.
- Voilà, c’est mieux. Très franchement, je me fous que tu soies désolé. Je t’ai demandé un article, un article terminé, fini, travaillé. Je ne t’ai pas demandé de me chier ce truc illisible, tu comprends ? Tu es venu là pour faire de la merde Guillaume ?Dis que tu n’es pas venu faire de la merde.
- Je ne suis pas venu faire de la merde.
- Dis moi que tu vas faire ce que je te demande.
- Ce que… Ce que vous me demandez… Mlle Berthier
Humilié par sa rédactrice en chef…
Guillaume était en nage. Tout allait trop vite pour lui. Il était à l’étroit dans ses vêtements. Il avait perdu pied, et se sentait comme hypnotisé.
- Bien, reprit-elle. Tu es donc prêt à faire des efforts pour rester ici. Alors pour commencer, il faudra…
Après avoir montré la feuille qu’elle tenait dans ses mains, sur laquelle étaient imprimés les 3 paragraphes qui avaient demandé tant de temps à Guillaume, elle la froissa, lentement, très lentement, tout en le regardant droit dans les yeux. Lorsque la feuille ne fut plus qu’une boule de papier, elle la lança négligemment sur la moquette de son bureau à un mètre de la chaise où était Guillaume la dévisagea d’un air abruti pendant quelques secondes.
Guillaume n’arrivait pas à mettre de l’ordre dans ses pensées. Il se sentait tel un zombi, incapable de la moindre réaction. Il se pencha vers la boule de papier.
- teu-teu-teu, l’entendit-elle soupirer. Pas comme ça. Avec la bouche.
Un léger sourire s’était dessiné sur le visage de Mlle Berthier après qu’elle eut fini sa phrase.
- Allez, mets toi à genoux d’abord.
Guillaume sentit son sexe se raidir. Un frisson d’excitation le parcourut. Ce qui était en train de se passer lui échappait complètement.
- Tu ne comprends pas ce que je dis ? Je t’ai dit, à genoux !
Cette fois, le ton était franchement autoritaire. Guillaume tomba de sa chaise se mit à genoux.
- Bien, et maintenant prends-là dans ta bouche!
Dans un état second, il se pencha, et coinça la boule entre ses dents.
- Viens là, à genoux, dépêche-toi.
…qui se révèle être une femme très autoritaire
Pour cela, il lui fallait faire le tour du bureau. Cela lui prit un peu de temps, pendant lequel il s’aperçut qu’il bandait si fort que s’en était presque douloureux. En arrivant du côté où elle était assise, il leva les yeux vers son visage, cherchant à deviner ses intentions. Presqu’aussitôt, elle dit:
- Regarde le sol, sale petite merde ! Si tu veux te faire pardonner, il va falloir que tu comprennes!
Du coin de l’oeil, il apercevait ses escarpins noirs, aux talons immenses. Maintenant qu’il était près d’elle, son parfum l’enveloppa, accentuant encore son vertige.
Elle se saisit de la corbeille et lui présenta sous le nez. il s’exécuta. Il sentit les doigts délicats de Mlle Berthier passer dans ses cheveux. Ce contact apaisa bizarrement son corps et les pensées qui bouillonnaient en lui, sans pouvoir s’organiser.
- Bien… C’est bien mon petit Guillaume… ça me fait plaisir de voir que tu sais être obéissant quand tu veux. J’aime les collaborateurs obéissants, tu vas vite t’en apercevoir. Si tu es bien sage, loyal, et travailleur, je pourrai être très douce avec toi, vois-tu. Mais il va falloir que tu comprennes les règles ici. La première, c’est que j’ai toujours raison sur tout, d’accord ?
- Oui Mlle Berthier, pardon Mlle Berthier.
- Bien. J’ai toujours raison sur tout, parce que je te suis ta Maîtresse et que tu es mon esclave obéissant. J’ai tout de suite vu que tu étais une petite fiotte soumise, tu sais. Vous avez une façon d’être que je repère tout de suite. Je ne me plante jamais. Je suis destinée à être servie par des êtres tels que toi, et tu es destiné à servir un être tel que moi. Tu as vraiment eu de la chance de me trouver, tu sais. Bien, c’est très bien. Par contre, on en a pas tout à fait fini avec la merde que tu m’as servie. Tu l’as jeté, c’est très bien, mais moi j’ai perdu du temps à lire ta merde. Du temps gaspillé que je ne pourrai plus rattraper, vois-tu. Et ça, tu dois me le payer, dit-elle tout en enfilant une paire de gants en cuir
Quelques coups de cravache avant d’être congédié
L’apaisement qu’avait ressenti Guillaume se dissipa brusquement et il ressentit de nouveau de l’excitation.
- Défais ton pantalon et fous-toi à quatre pattes, dépêche-toi. Allez, dépêche-toi, j’ai pas que ça à faire.
Il se mit en position, dos à elle. Son coeur battait comme jamais dans sa poitrine. Il entendit un tiroir s’ouvrir parmi les bruits derrière lui.
- Baisse plus la tête, et lève-moi ce petit cul, allez. Voilà, trèèès bien, c’est parfait.
Il ressentit le premier coup de cravache quelques secondes plus tard.
Il avait voulu relever la tête, elle lui avait pris les cheveux et enfoncé la gueule dans la moquette, reprenant de plus belle les coups. Guillaume fut incapable de dire combien de temps cela avait duré, mais l’émotion qu’il avait ressenti était incroyable.
Elle l’avait congédié d’une phrase qu’il avait entendu comme de très loin, et il était ressorti, marchant comme un robot, le cul endolori et le sexe toujours raide.
Erica l’aperçut hébété et, inquiète, lui demanda comment ça s’était passé. Il passa à côté d’elle, la remarquant à peine, et s’enferma dans les toilettes pour se masturber frénétiquement, encore tout enivré du parfum et de la voix de Mlle Berthier. Sa vie était changée pour toujours.
c’est un ancien recit