Les soumis Adrien et Nicolas se tenaient au fond de la pièce, sans mot sire, ils attendaient un ordre de leur femme. Maîtresse Lucie se leva la première et se dirigea vers son mari. Elle passa sa main dans le collier et le tira à elle comme s’il était un chien. Il avança à quatre pattes et se positionna à genoux, à côté de sa Maîtresse. Maîtresse Charlène l’imita mais sans se lever et de l’index, elle intima l’ordre à Nicolas, son mari, de venir à elle. Il obéit sans broncher et cala sa position sur celle de son voisin.
– Vous ne les avez pas féminisés aujourd’hui ?
– Non, pour venir, ce n’est pas évident mais sa petite tenue de soubrette est prête.
– Idem pour Adrien. Tu veux qu’ils s’habillent.
– Oui, je veux bien. C’est un bon exemple pour Paul.
Les deux femmes envoyèrent leurs soumis s’habiller en tenue de soubrette. Ils revinrent après quelques minutes. Adrien, portait un ensemble rose bonbon avec des talons aiguilles. Il était maquillé et de son côté, Nicolas, portait une tenue de soubrette noire et blanche classique, là aussi avec des talons aiguilles. Les deux soumis marchèrent les mains dans le dos en direction de leurs Maîtresses respectives et ils s’agenouillèrent devant elle, têtes baissées, en position d’attente des ordres de leur Maîtresse. Le soumis de Maîtresse Charlène portait de surcroît un collier avec une laisse qu’il tenait en bouche comme pour signifier à sa Maîtresse qu’elle pouvait en prendre possession.
Fermeté dans le dressage des soumis
– Je crois Charlène qu’ils ont bénéficié d’un dressage identique ou presque.
– Tu peux le dire, c’est remarquable, regarde ce que l’on peut en faire avec un brin de patience et de ruse, n’est-ce-pas Soraya ?
– Tout à fait, la fermeté suivi d’un bon dressage et hop, des beaux esclaves à disposition. Mais, dis-moi Charlène, t’es-tu contentée des séances d’hypnose ou y as-tu rajouté des choses plus classiques telles que la badine, le fouet, les gifles etc…
– Excellente question, soit rassurée, j’y ai aussi rajouté des séances de dressage classique auxquelles tu fais référence. L’hypnose m’a d’ailleurs servi à lui faire accepter l’obéissance et les punitions, c’est le plus important. C’est pour ça que j’ai créé les séances « conditionnement à l’obéissance » et « accepter les punitions ». Cela facilite grandement les choses.
– Et bien, moi, je n’ai pratiqué aucune hypnose, ma volonté et son désir incontrôlable de soumission l’ont conduit là où il est, c’est-à-dire à mes pieds.
Elle lui ordonna d’un mouvement de l’index de lui baiser les pieds. Adrien s’exécuta aussitôt et lécha longuement les chaussures à talons de sa Maîtresse ainsi que ses semelles.
– Regardez comme c’est beau, un esclave vous lèche les pieds et pendant ce temps, sa Maîtresse peut profiter de la vie, je crois que l’on peut dire que c’est cela le bonheur. Qu’en penses-tu Charlène ?
– Je n’arrive pas à dire le contraire.
Esclaves au service de ces dames !
D’un geste, elle intima l’ordre à Nicolas de lui lécher les pieds. Il obéit immédiatement et lécha avec une grande application chaque centimètre carré de ses chaussures. Charlène l’observa avec un léger sourire au coin des lèvres et lorsqu’elle parut satisfaite du résultat, elle claqua dans ses doigts pour lui dire d’arrêter.
– Je me demande s’ils ne feraient pas tous les deux de meilleurs serviteurs que Paul qui débute lui. Qu’en penses-tu Soraya ?
– Si tu veux, allez, chercher la suite. Paul, vient là et prends en de la graine.
Adrien fut le premier à se lever pour aller chercher le plat suivant, Nicolas lui emboîta le pas. Leurs talons aiguilles claquèrent au sol et ils revinrent rapidement plats en main.
– Tiens commencez par Aurélie.
Adrien s’approcha d’elle et fit le service, son second proposa de la sauce. Une fois à hauteur de Charlène, celle-ci ne put s’empêcher de soulever la mini-jupe d’Adrien afin de regarder ses parties génitales diminuées. Elle lui baissa la culotte et tâta ses bourses. Ensuite, elle remarqua qu’il n’était pas encagé et fut très étonnée de ne percevoir aucune érection, la peau même était très lisse. Elle continua son inspection pour constater que sa feuille de rose était toute lisse aussi. Le collant ouvert qu’il portait lui permettait cette inspection, le soumis resta de marbre.
Conversation autour de leurs vies au quotidien avec leurs soumis
– Humm, j’adore sa placidité, il a l’habitude, cela se sent.
– Tout à fait, chaque fois que j’ai des amies, elles adorent venir le titiller et tâter son corps et ses parties.
– Je les comprends, c’est assez fascinant. Tu le prends souvent ?
– Une à deux fois par semaine. Et toi ?
– Pareil mais en plus, je veux qu’il me donne du plaisir. J’adore les cunnilingus et j’exige qu’il me lèche la chatte dès que j’en aie envie, j’aime le prendre de temps en temps mais ce n’est pas mon trip, si je puis dire. Ce que j’aime par-dessus tout, c’est de le prendre en missionnaire, je le regarde droit dans les yeux et je sens mon regard le pénétrer au plus profond de son âme. C’est comme cela que je sais qu’il m’appartient corps et âme. Son regard me dit tout. J’adore.
– Alors que moi, j’adore le prendre par sa petite chatte anale, j’aime l’entendre couiner comme une bonne petite salope. Je l’ai dépucelé, alors je peux me permettre si j’ose dire.
– Ah, je vois, quelle gourmande.
Rires des femmes de la table.
– Je sens Charlène que cette histoire de médicaments t’intéresse. D’ailleurs, tu n’es pas la seule, j’ai beaucoup de demandes.
– Oui, c’est vrai, cela me fascine et en effet, je dois réfléchir à tout cela avant de prendre toute décision.
– Je comprends, il ne faut en effet pas se précipiter, donc prends ton temps et réfléchit.
– C’est ce que je vais faire.
– Cela dit, pour Paul, je vais déjà lui apprendre la féminisation et on verra plus tard.
– Oui, tu as raison, chaque chose en son temps.
– Allez, la viande, allez, allez, au trot les soumis.
Pourquoi certains hommes sont-ils soumis par nature?
Adrien et Nicolas se précipitèrent dans la cuisine pour rapporter les plats. Ils revinrent et s’agenouillèrent aux pieds de ces dames afin qu’elles se servent. Ils passèrent de place en place sans qu’aucune des convives ne les remercie pour le service.
– Dis mois Charlène, toi qui est psychologue, serais-tu en mesure de me dire pourquoi certains hommes sont soumis et cherchent à vivre ainsi aux pieds d’une femme. Je n’ai jamais rien appris de tel en médecine… (Rires).
– Excellente question. En fait, j’ai réalisé assez tôt que certains hommes avaient le besoin de se soumettre à la personne qu’ils aimaient tellement, qu’ils voulaient la vénérer quotidiennement. Et généralement, l’objet de leur désir était une femme. Cela va plus loin que du fétichisme, c’est un besoin beaucoup plus profondément enraciné. De mon point de vue, s’il ne peut se réaliser, cela laisse dans leur vie, un vide abyssal.
– Je suis moi-même domina mais j’ai toujours pensé que ces hommes-là étaient des gens quelques peu dérangés.
– Beaucoup de femmes le pensent mais elles ont tort. Au fond, c’est une forme de sexualité dérivée où la femme a le rôle actif dans tous les secteurs de la vie familiale.
– Je vois mais avec des plus que le sexe classique.
La soumission masculine est une forme de sexualité !
– Bien sûr, ils veulent servir leur femme/Maîtresse, c’est cela qui les motive. C’est le plaisir d’être au service de la femme. Ce qu’il faut bien comprendre est qu’ils ont un besoin irrépressible de vivre sous la coupe d’une femme dominante. Raison pour laquelle, il faut d’abord les dresser pour leur apprendre à obéir et dans un second temps, il faut les mater afin qu’ils comprennent que leur place est celle de servir leur bien aimée. Une fois cela intégré, la femme fait ce qu’elle veut. Mais il faut être patiente, voilà tout.
– Je comprends, tu as raison, dans ce type de relation de domination féminine dite « Femdom » en anglais, la femme a le contrôle et le dernier mot dans toutes les décisions. La femme décide, l’homme exécute.
– Très belle formule en effet.
– Au fait, les soumis n’ont pas mangé.
– Non, Aurélie, ils mangent après les dames, voyons.
– Très juste, où avais-je la tête ?
– D’ailleurs, nous en sommes au dessert. Allez les toutous, nos desserts, tout est au frigo, Paul, montre leur et aide les. Paul montra à ses collègues soumis ou se trouvaient les desserts et il les aida à servir ces dames.
– Petite question Soraya, j’entends le ventre de mon Nicolas qui gronde, il faut leur en laisser ou tu as prévu le coup.
– J’ai tout prévu, ils vont manger nos restes chacun dans leur assiette.
– Où cela ?
Préparation du repas pour les soumis
– Par terre voyons, comme des bons petits toutous. Je mélange tout et si vous voulez assaisonnez à votre façon, c’est comme vous voulez.
– D’accord, je fais ça souvent pour Adrien, il mange tout naturellement après moi et dans sa gamelle sur le sol. Tu fais aussi ça Charlène.
– Pas obligatoirement au sol mais en tout cas, après moi, c’est évident ou alors, je lui demande de faire le beau. Rires des dames.
– Je fais ça aussi avec Adrien et s’il ne fait pas bien le beau, alors il ne mange pas.
Quelques minutes après, les femmes avaient terminé leurs desserts. Maîtresse Soraya leur demanda donc si elles voulaient autre chose. Une réponse négative unanime fusa. La Maîtresse de maison leur demanda alors si elles souhaitaient faire manger leurs soumis. Là encore, une réponse unanime fusa par un « oui » général.
– Très bien mes amies, alors à vous de jouer. Paul, aux pieds.
Chacune des femmes sollicita son soumis afin qu’il se rapproche de sa Maîtresse. Les soumis se positionnèrent agenouillés en face de leur femme. Maîtresse Soraya apporta des assiettes et les posa sur le sol en face chaque soumis. Elle intima l’ordre à Paul de ramener les plats et de verser les restants dans les assiettes. Tout devait être mélangé.
Début du repas pour les soumis
Maîtresse Soraya se pencha sur l’assiette de Paul et cracha dedans.
– Un peu de sauce vinaigrette comme tu aimes tant, alors on dit quoi ?
– Merci Maîtresse.
– Allez, fait le beau pour dire merci, montre que tu es déjà un bon soumis. Paul s’exécuta et s’éleva sur ses genoux en faisant le beau. Maîtresse Soraya se pencha vers lui et lui cracha en bouche.
– Allez, avale tout ma petite larve, qu’en ce qu’on dit ?
– Merci Maîtresse.
Il avala toute la salive de sa Maîtresse sous l’œil concupiscent de celle-ci qui jubila de le voir si bien dressé. Maîtresse Lucie s’empara d’un morceau de viande et le tendit à son soumis afin qu’il se dresse pour venir le récupérer. Il obtempéra et l’avala d’un coup sous l’œil sévère de sa femme. Maîtresse Charlène tendit son pied à son mari afin qu’il lui lèche les pieds. Il s’exécuta avant qu’elle ne lui intime l’ordre de manger dans sa gamelle.
– En tout cas, vous les avez bien dressé, félicitations Mesdames, quel talent vous avez.
– C’est vrai Aurélie mais avec tes méthodes, ce serait peut être encore plus facile.
– Certes, mais ce n’est pas à mettre en toutes les mains. Vous ne pensez pas ?
– Oui, c’est sûr, mon éthique de psychologue m’interdit, a priori, ce genre de chose.
– Tu as dit, a priori.
– Oui, c’est vrai car cela m’intrigue particulièrement, je dois l’avouer. Je crois qu’il faut que je t’en parle Lucie afin de mieux cerner le problème et que j’y réfléchisse ensuite.
– Avec plaisir, on pourra se voir à ce sujet. Il n’y a aucun souci. Au contraire, j’aime partager mes expériences. De plus, Aurélie sera en mesure de t’expliquer la démarche à suivre, enfin, si tu le veux bien, évidemment.
– Et mon soumis aussi, je présume ?
-Ca, il faut voir avec lui, là, je suis plus circonspecte. Mais bon, à toi de voir.
– Très bien, je vais y réfléchir alors.
Chapitre précédent : Paul en cage de chasteté chez la sadothérapeuthe (7)
Il va falloir réunir encore plus de dominas !! Hate de savoir ce qu’il y a derrière cette méthode et ces médicaments…
Petite réserve sur la partie hypnose où il ne faut pas laisser croire à tout le monde qu’on peut faire faire tout et n’importe quoi sous hypnose… mais uniquement si la personne est consentante à ce qu’on lui demande ! 😉