Suite de mon humiliation dans la rue…
Je compris, aussitôt, qu’il s’agissait des amies de Mademoiselle Marie-Sophie, la nouvelle complice de mes jeunes dominatrices. Elles venaient de lire ma pancarte. Il ne fait aucun doute que j’allais continuer à passer un sale quart d’heure en leur compagnie !
- Venez, les filles, oui, elle est là,Delphine, regardez, je ne vous ai pas raconté d’histoire, vous n’allez pas être déçues, s’écria Mademoiselle Marie-Sophie.
Cette dernière était toute fière de faire la guide pour ses amies qui voulaient se rendre compte, par elles-même, si ce qu’on leur avait raconté au téléphone était vrai!
Ainsi, elles ne purent que constater que tout était conforme, au récit invraisemblable de leur copine .
Elles étaient trois, une semblait plus jeune que les autres. Je lui donnais, à peine 18 ans. Elle semblait la plus extravertie. Ces trois jeunes filles hilares se mirent à rire, en même temps.
- Waou! elle est magnifique!, dit celle qui paraissait l’aînée du groupe, avant de s’étrangler dans un éclat de rire dévastateur.
La seconde n’arrêtait pas de dire.
« Oh,oh « en mettant la main sur sa bouche, puis l’agitant ensuite vigoureusement pour signifier à quel point elle était sidérée par cette vision inimaginable.
La plus jeune, sans complexe, déclara, :
- C’est vraiment génial! voila la vraie place de ces mecs: être au service des filles ,des bonniches à tout faire ! Hum, quand je vois ça, je me dis que j’aimerais bien avoir une soubrette à mon service .
Ses paroles étaient entrecoupées de rires aigus incontrôlables, qui perçaient mes tympans!
Ensuite, sans complexe et en s’approchant de moi, elle ajouta avec un air de défi :
- qu’en penses-tu Delphine ?
…Avec la nouvelle complice de mes jeunes dominatrices!
Moi, la gorge nouée, j’étais, incapable, de proférer un son. Cette jeune femme me toisait du regard et me signifiait ainsi, ma véritable place, plus bas que terre!
Cette situation était incroyable. Il y a encore peu de temps, je ne me serais pas laissé faire!
Mes Maîtresses, jusqu’à présent, s’étaient contentées de contempler avec délectation la scène. Ces jeunes dominatrices jugèrent le moment opportun pour m’aplatir davantage! Elles percevaient mon désarroi, face à cette jeune femme.
- Eh bien, Delphine, tu n’as rien à dire, à la demoiselle ?
Maîtresse Anaïs, brandissant sa cravache devant un attroupement pour accompagner sa sortie verbale, fit forte impression sur les quatre demoiselles qui m’entouraient.
Toujours plus audacieuse, celle qui avait pris l’initiative répondit :
- Je comprends pourquoi elle a été punie, elle n’est pas très polie, la soubrette!
Maîtresse Camille, furieuse de ma prestation, s’estimant l’interprète de la remarque qui venait d’être faite, estima qu’il fallait faire preuve de la plus grande fermeté :
- Tu nous fais honte, Delphine, c’est ainsi que tu nous remercies, en oubliant les principes les plus élémentaires de la politesse que l’on t’a inculqués? Tu n’as vraiment rien à dire à cette charmante jeune personne qui s’intéresse à toi?
J’étais au pied du mur et savais que je n’en serais pas quitte avec ce nouvel accroc.
Maîtresse Camille enchaîna, me privant de parole :
- Je t’ai pourtant dit, Delphine, que tout manquement aux règles conduirait à des humiliations toujours plus fortes. C’est ce que tu cherches, peut-être? Bien, bien, sois satisfaite alors. Tu vas t’excuser immédiatement pour ta grossièreté inadmissible de façon convaincante, j’entends. Tu vas le faire à genoux. Exécution!
A genoux devant Mademoiselle Sybille, une jeune femme audacieuse!
Le ton coupant m’interdisait toute tergiversation malgré l’horreur qui allait s’ensuivre pour moi : être à genoux dans la rue, exposé à la risée de tous, notamment de ces jeunes filles qui n’en demandaient pas tant!
L’intéressée au premier chef ne manqua pas de saluer, par une mimique très expressive en direction de l’émettrice de la sentence, son approbation, prête avec gourmandise à en savourer tous les aspects.
Je me pliai, c’est le cas de le dire, et me retrouvai à genoux devant cette effrontée, qui ne dissimulait pas son excitation, la poussant à la surenchère, convaincue que rien ne s’opposerait à l’assouvissement de ses pulsions de dominatrice.
A genoux devant elle, elle saisit ma tête vigoureusement tout en grondant :
- Tête bien courbée à mes pieds, pour embrasser mes chaussures!
Et elle continua à exercer une forte pression sur mon crâne pour montrer qu’elle était maîtresse du jeu, que cela durerait le temps nécessaire à sa satisfaction.
Pendant ce temps, les autres joueuses qui avaient laissé l’initiative à leur jeune amie particulièrement dévergondée jugèrent le moment propice à l’action, avec des clics fusant de toutes parts, sans faire l’économie d’éclats de rire et de félicitations pour leur amie en verve.
Des applaudissements émanèrent de la fenêtre, devant le savoir-faire assez impressionnant de Mademoiselle Sybille qui menait, à elle seule, les opérations pendant que de nouvelles photos remplissaient les appareils de toutes les voyeuses endiablées.
Obligé de s’excuser auprès de Mademoiselle Sybille!
Puis l’étreinte se desserra pour me signifier que le moment était venu pour faire mon mea culpa :
- Je t’écoute, Delphine!
Instinctivement, je crus pouvoir relever la tête, mais je fus rappelé à l’ordre sèchement :
- Non, Delphine, reste tête bien courbée, tu ne dois voir que mes pieds!
C’était le douloureux moment à passer. Ainsi, j’essayais de mon mieux de faire contrition :
- Je vous prie de bien vouloir accepter mes excuses, Mademoiselle Sybille, pour avoir fait preuve d’impolitesse à votre égard. Je me suis comporté de façon grossière et inadmissible devant vous, et je le regrette profondément. J’aurais dû comprendre immédiatement que vous étiez une demoiselle devant laquelle on doit faire allégeance.
Mademoiselle Sybille réagit par un « et alors? », suggérant qu’un complément était attendu, suite à ces belles paroles.
J’eus l’intuition qu’on attendait de moi ce que j’allais donc sortir, résigné et redoutant les conséquences pour la suite.
- Mademoiselle Sybille, je pense mériter une punition pour l’offense grave que je vous ai faite et me tiens à votre disposition pour la subir, si telle est votre volonté.
Des applaudissements saluèrent cette requête forcée. Mademoiselle Sybille m’autorisa à me relever pour un face à face, les yeux baissés toutefois.
Elle fit la moue, affectant l’hésitation sur la décision à prendre :
- Mouais! Mouais! Grommela-t-elle, puis : soit! Si tu le vois comme ça, je vais essayer de te soulager en répondant à ta demande.
Prise de pouvoir par Mademoiselle Sybille…
Le ton ostensiblement maniéré, doucereux à souhait, était de fort mauvaise augure pour la suite. Elle m’avait obligé à lui réclamer une punition, que j’aurais eu de toute façon, mais là, elle faisait semblant d’être étrangère à cette décision et de me l’imputer à mon seul crédit.
Savourant sa victoire, elle interrogea du regard mes Maîtresses qui reçurent le message 5 sur 5 :
- Tu as carte blanche, Sybille!
C’était évidemment ce qu’escomptait cette vicieuse, avoir les pleins pouvoirs!
Et moi, je la redoutais au plus haut point. Elle était de la trempe de mes éducatrices.
La suite ne me donna pas tort.
Premier acte de prise de pouvoir, un magnifique et bruyant « flic, flac » s’abattit sur mes joues meurtries : la demoiselle avait la main leste.
Puis :
- Écoute bien ce que je vais te dire, tu dois suivre à la lettre mes instructions et instantanément.
Ainsi fus-je soumis à une intense séance de gymnastique, aussi bien éprouvante physiquement qu’avilissante moralement.
Les ordres fusèrent à toute vitesse :
- Mains sur la tête, mains au dos, mains sur la nuque, mains sur les fesses, mains sur les genoux, mains sur les chaussures, et tout ça à un rythme effréné et dans le désordre.
Des erreurs inévitables, qui étaient systématiquement sanctionnées par des gifles ou de grosses claques sur les fesses.
Pour pimenter, il fallut aussi panacher avec les postures, accroupies, à genoux, jambes écartées ou bien jointes, perché sur mes talons qui ne me facilitaient pas la tâche.
…Avec l’accord de mes jeunes dominatrices!
Cette créature était un vrai démon qui ne semblait pas pressée de mettre un terme à ces exercices. Très concentré, je ne pouvais me rendre compte de la réaction des passants. J’imagine qu’ils ont dû penser assister, probablement, à un show, sans en apprécier pleinement la teneur.
Les jeunes dominatrices de l’étage, comme les jeune filles de la rue, tellement captivées par le spectacle, restèrent bien sages, à part quelques photos : on ne saurait pas perdre les bonnes habitudes, n’est-ce pas?
Enfin, le salut!
Mademoiselle Sybille frappa dans ses mains et dit : « Stop! »
J’avais mes mains sur la tête et les jambes écartées, livré à son bon vouloir, tant elle m’avait manipulé comme un vulgaire objet.
Elle concrétisa sa pleine prise de possession en saisissant ma queue, tel un trophée. Ensuite, elle la broya impitoyablement de sa main ferme, pour me signifier qu’elle était la patronne.
Les amies de Mademoiselle Sybille parurent subjuguées par la qualité du numéro produit. Elles venaient sans doute de découvrir une facette inconnue de leur jeune camarade. Mes Maîtresses, ces jeunes dominatrices expérimentées ne furent pas en reste.
Mademoiselle Sybille, invitée à rejoindre mes jeunes Maîtresses
Maîtresse Jessica prit la parole avec une certaine solennité et invita Mademoiselle Sibylle à venir les rejoindre dans mes appartements. Maîtresse Camille m’ordonna de rester en place toujours mains sur la tête et à la disposition du groupe.
Mademoiselle Marie-Sophie ne fut pas peu fière de relater à ses amies son rôle joué dans l’épisode précédant leur arrivée, jusqu’à la mission confiée par Maîtresse Nadia pour la signature de la punition écrite, avec en prime la corvée de repassage dont elle serait dispensée en la transférant à Delphine.
Tous ces faits étaient invariablement gratifiés de rires qui me poussaient toujours plus bas.
Une de ses amies, dont j’ignorais le nom, déclara avec enthousiasme qu’on prenait vite goût à ce genre de situation une fois qu’on avait ouvert la porte à cet univers.
- Bien sûr, confirma Mademoiselle Marie-Sophie, d’autant qu’on se rend compte qu’il y a bien des hommes nés pour obéir. Le tout étant de les sentir, puis de les asservir par petites étapes et d’en profiter pleinement. Sybille nous a montré l’exemple, et elle est désormais bien partie pour régner sur les mâles qui tomberont sous son joug. Mais elle avait bien caché son jeu, là, elle nous a bien bluffé.
Mon nouveau contrat de soumission…
Ainsi s’écoulèrent quelques minutes avant la réapparition d’une Mademoiselle Sybille triomphante, un papier à la main, qu’elle me présenta comme un Graal. Ensuite, elle m’ordonna de me remettre à genoux pour être en accord avec le document détenu.
Celui-ci stipulait que mes Maîtresses avaient reconnu à Mademoiselle Sybille le droit de compléter mon éducation en tant que Maîtresse à part entière, avec tous les pouvoirs attachés, en coordination avec elles, vu la maîtrise qu’elle avait montrée lors de sa spectaculaire prise en main punitive.
C’est donc d’une voix grave que Mademoiselle Sybille s’exprima :
- Delphine, fais allégeance à ta nouvelle Maîtresse, je jouis de la pleine propriété. Tu me dois une soumission totale, comme pour tes quatre Maîtresses qui ont signé ce document, que tu vas signer à ton tour. Un stylo sortit de son sac, un « lu et approuvé » plus ma griffe, et je me retrouvai sous contrat de soumission à l’autorité de cinq personnes, dont la plus jeune n’était pas la moins redoutable!
A suivre