La nuit tombe vite dehors, je passe, deux bonnes heures, allongé sur mon banc à écouter Madame s’activer dans la cuisine. Parfois elle vient dans le salon pour disposer des plats sur la table. J’entends alors ses talons claquer et ses bas crisser. Aussi, je me tords un peu le cou pour apercevoir sa haute silhouette. J’ai alors une vue imprenable sur son postérieur rebondi moulé dans sa jupe et ses jambes galbées de nylon. Ma Maîtresse domina ne m’accorde pas un seul regard, trop occupé à préparer sa petite soirée.
J’avoue que je me sens un peu ridicule ainsi sanglé, le gland à l’air, prêt à être utilisé mais ainsi en va ma vie de servitude.
Inspecté comme un meuble par la première invitée!
La première dame à sonner à la porte lance un « Bonjour ! » particulièrement sonore. Elle a une voix éraillée de bonne vivante. Une fois de plus, je me tortille pour l’apercevoir. C’est une grande blonde très vulgaire, au rouge à lèvre rose, vêtue de cuir.
- C’est lui là-bas, ajoute-t-elle gaiement ?
Et elle se dirige directement vers moi pour m’inspecter comme on le ferait d’un meuble ou d’une voiture. Elle porte des bottes lacées qui montent aux genoux et empeste le parfum. Ce ne sont pas des bas mais des collants qu’elle porte, ce qui me déçoit un peu. Je sais les reconnaitre au premier coup d’œil.
- Eh bien ! On ne peut pas dire que c’est un top model, dit-elle en riant. Il est obéissant au moins ?
- Tu es libre de faire ce que tu veux avec lui.
- Vraiment?
- Aucune limite. Il est à l’essai.
C’est alors que je vois un sourire cruel se dessiner sur le visage de la visiteuse, un sourire qui me fait froid dans le dos.
- Je m’appelle Chantal, dit-elle. Ouvre la bouche !
Je m’exécute.
Ma Maîtresse domina, très fière de son nouveau gadget!
Elle se penche alors vers moi, racle le fond de son nez et libère un filet de bave chargé qui dégouline entre mes lèvres.
C’est répugnant mais je ne fais rien pour l’éviter. Je tente de penser à autre chose en avalant très vite son horrible cadeau.
- Tu as raison, fait-elle en riant, il obéit. Qu’est-ce qu’il a sur les couilles ?
- Tu peux lui envoyer des décharges avec cette télécommande, il a un plug dans le cul qui est également relié.
- Fais-voir!
Toute contente, elle appuie sur un bouton au hasard. Une décharge me foudroie le rectum, mon corps tressaute sur le banc. Bien que pris par surprise, je parviens à ne pas crier comme me l’a ordonné Madame. En lieu et place, je gémis lamentablement, ce qui semble ravir dame Chantal qui glousse de plaisir. Son pouce navigue sur les autres touches. Mes testicules et ma queue reçoivent le même traitement. A chaque fois que je fais des bonds dans mes liens, je serre les dents. Mes gémissements augmentent en intensité.
Mais je ne crie pas.
- C’est drôle ce truc ! C’est la première fois que tu as ce gadget non ?
- Oui, j’innove.
- Je vais jouer avec toute la soirée je crois. On peut régler la puissance ?
- Tu vois le petit bouton plus là ? C’est comme pour monter le son de la télé.
- Et ça va jusqu’à combien ?
- Assez haut je crois, je t’avoue que je n’ai pas essayé.
Sauvé par l’arrivée d’une nouvelle invitée
Dame Chantal se penche alors vers moi pour que je puisse croiser son regard.
- Je vais te faire crier ce soir, tu peux compter sur moi.
La sonnerie de la porte me sauve, une autre invitée arrive.
Une femme noire bien en chair aux lèvres épaisses et à la poitrine monumentale, épaisse et ferme si j’en juge par ses tressautements à chacun de ses pas. Elle est vêtue d’une robe rouge, perchée sur des escarpins de la même couleur et porte un incroyable chignon.
Les trois amies se disent bonjour. Elles semblent toutes assez bourgeoises, autour de la quarantaine je dirais.
- Regarde ce qu’on a pour nous ce soir, s’enthousiasme Chantal. Entre Lori.
Dame Lori donc.
Celle-ci s’approche de moi en gloussant.
- Oh un petit blanc à martyriser, tout ce que j’aime ! Cela fait un moment que tu n’en as pas eu un à ton service dis-moi, ça remonte à quand la dernière fois ?
- Plus d’un an je crois, répond ma Maîtresse domina. Les autres n’ont pas réussi à atteindre cette étape hélas. Cela devient dur de nos jours d’avoir des esclaves digne de ce nom.
- Et lui a réussi?
- Pas encore, ce soir c’est son dernier test.
Mis à l’épreuve par la nouvelle domina, Dame Lori!
- On va le mettre à l’épreuve alors, s’enthousiasme Dame Lori en se passant la langue sur les lèvres. Est-ce que je peux avoir sa langue dans ma chatte pendant que je mange ? J’adore ça. Il est capable de tenir sans jamais s’arrêter j’espère ?
- Sur ce point, il ne m’a pas déçu jusqu’à présent.
- Qui d’autre vient ce soir ?
- La jeune Sarah, tu la connais, c’est la fille d’Hélène. Sous des allures très polies et très sages, c’est une vicieuse comme j’en ai jamais vu.
- Ah ? J’adore. Tu nous sers à boire ?
- Bien sûr.
- Attends, avant de venir, je vais lui faire un petit cadeau.
Je vois alors Dame Lori remonter sa robe, dévoilant ainsi le haut de ses bas, puis descendre sa culotte rouge jusqu’aux chevilles avant de me la placer sur la tête, le fond de sa culotte pile sur mon nez.
- Pour que tu t’habitues mon chérie, me dit-elle. Je te préviens, je l’ai porté toute la journée et elle n’est pas très propre.
Et elle s’en va rejoindre les autres en gloussant, me laissant avec ses odeurs fortes et assez pénibles je dois dire. Impossible d’y échapper mais que puis-je y faire. Ce n’est que le début, je crains de devoir endurer bien pire dans les heures qui suivront.
A suivre….
